Après le Managing director, Yacoob Ramtoola, la semaine dernière, c’est maintenant la firme BDO elle-même qui conteste légalement le rapport de la commission d’enquête sur la vente des actions de Britam. Une demande de révision judiciaire a été déposée en Cour suprême, ce jeudi 12 août.
BDO remet en question non seulement les conclusions de l’ex-juge Domah mais le statut de ses assesseurs.
Y a-t-il eu un abus de pouvoir de la part de la commission d’enquête ? Déraisonnable, irrationnel, manifestement injuste et clairement un abus de pouvoir, soutient le document.
La firme BDO revient à la charge avec un document de 24 pages déposé en cour suprême ce jeudi dans le but de contester les recommandations du rapport d’enquête de l’ex-juge Domah par voie de Judicial Review.
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L’avouée de la firme BDO, Khomadi Mardemootoo demande aux juges d’invalider le rapport Domah ainsi que toutes les insinuations visant le groupe BDO.
Selon BDO, c’est une enquête mal bouclée et ficelée. Les ‘terms of references’, ajoute la firme, ont été mal rédigés. BDO s’en prend à l’ex juge Domah mais aussi aux assesseurs qui ont été ‘wrongly styled’. Ces derniers, selon l’avouée de BDO, ont choisi de ‘remain blind face’ à certains faits.
Par exemple, il n’y a jamais eu de réelle enquête de la commission sur la proposition de MMI Holdings d'Afrique du Sud. La société de Peter Munga aurait fait l’offre de Rs 4,3 milliards. Pourtant cette soi-disant offre est citée à 150 reprises dans le document en question.
Pour BDO, c’est un rapport truffé de lacunes et ses auditeurs n’ont pas failli dans leurs devoirs dans cette transaction et dans le démantèlement du Groupe BAI.
La firme réclame ainsi à la cour suprême d’invalider le rapport et ses conclusions et restaurer la réputation du cabinet d’experts comptables.
Ci-dessous le document déposé par BDO en Cour Suprême :
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