Commerce - Ventes de fleurs : les fleuristes broient du noir

Qui dit Fête des morts, dit vente de fleurs. Comment se porte le marché ? Quid des enjeux pour les fleuristes ? Le point.

La situation est loin d’être rose pour les fleuristes. Vimla Luchmun, fleuriste chez Flirty flower se désole du peu de commande. Selon elle, le marché de fleur est ultra-concurrentiel, et il est difficile d’avoir des clients pendant la crise économique.

Pour sa part, Shirley Rajoo, fleuriste à Quartier-Militaire soutient que le marché de fleur est un commerce saisonnier. « Pour le moment, nous avons reçu des petites commandes. Ce n’est que le jour même de l’événement que certains clients vont acheter. En se basant sur les ventes actuelles, nous constatons que les gens ont dépensé moins cette année », dit-elle. 

Quid du budget consacré ? Vicky Mahadewa, planteur et propriétaire de Fleuriste Stapelle,observe que les Mauriciens optent pour des fleurs moins chères. Le budget pour le bouquet est estimé à Rs 200 pour une famille aisée. Tandis que certaines familles de la classe moyenne préfèrent acheter des fleurs en unité, soit à Rs 30. Une fleuriste de la capitale fait valoir que la plupart des Mauriciens s’approvisionnent en fleurs dans les marchés et des foires. « Certaines personnes reprennent les gerbes dans les cimetières et les revendent à moitié prix dans certains endroits situés près de ces cimetières. Cette pratique malsaine est très fréquente lors de la Fête des morts », conclut-elle.