Maurice se joint à trois blocs régionaux : le Marché commun de l’Afrique orientale et australe, la Communauté d’Afrique de l’Est et la Communauté de développement d’Afrique australe en vue d’une union douanière unique.
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Ce début de semaine sera marqué par la signature par Maurice d’un accord pour la mise en place d’une zone de libre-échange tripartite.
Le pays se joindra à l’association de trois blocs régionaux, le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (MCAOA), la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de développement d’Afrique australe (CDAA). Les autorités mauriciennes s’engageront ce lundi 9 octobre lors d’un atelier de travail organisé par le secrétariat du MCAOA.
Le pays deviendra alors le 21e État signataire de l’accord qui sera en vigueur dès que 14 territoires déposeront leurs instruments de ratification. La décision d’établir cette zone tripartite avait été prise lors d’un sommet en 2008 en Ouganda. L’objectif final est d’établir une union douanière unique. Cette démarche a été motivée par la volonté d’éliminer les défis liés à des affiliations multiples.
Le problème de fond est qu’un pays ne peut appartenir à deux unions douanières simultanément. Cette situation implique l’application de deux séries de régimes commerciaux différents. Plusieurs pays tombent sous la houlette de deux ou de plus de blocs régionaux. Cette situation complique fortement l’instauration et l’application de régimes de commerce international de différents blocs. La zone tripartite jette les bases d’une synchronisation et d’une harmonisation de politiques commerciales entre ces trois groupes.
Une approche structurée a été adoptée pour le processus de l’intégration tripartite. Celle-ci est orientée sur trois axes : l’intégration des marchés, le développement des infrastructures pour améliorer la connectivité et la réduction du coût de la pratique des affaires et un engagement pour renforcer les capacités de production.
Le principal avantage de cette zone tripartite est l’accès à un marché plus vaste réuni sous un unique espace économique. Il comprendra un marché intégré de 26 pays, avec une population combinée de 632 millions d’habitants. Une telle zone sera plus attrayante pour les investissements et une production à grande échelle.
Elle facilitera aussi la libre circulation des personnes, des biens et des services au sein de cette région. Ce sera bénéfique pour les pays membres, les investisseurs étrangers et les citoyens africains. Elle mobilisera le potentiel que représente la main-d’œuvre et offrira des produits accessibles et de qualité aux consommateurs.
Elle va générer davantage d’opportunités pour les affaires, grâce à un régime commercial amélioré et harmonisé. Au final, cette région devra bénéficier davantage d’investissements étrangers directs.
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