Depuis leur relocalisation, certains marchands ambulants ont abandonné le métier, alors que d’autres enregistrent une baisse des ventes.
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« Depuis que l’on a effectué la relocalisation des marchands ambulants, environ 20 % d’entre eux ont délaissé le métier pour se tourner vers d’autres emplois », indique Hyder Raman, président de l’Association des marchands ambulants. D’autres marchands ont vu leurs ventes baisser.
« Les affaires ne se portent pas bien ces temps-ci et beaucoup de marchands sont endettés. Ils n’arrivent pas à renouveler leurs anciens stocks. Certains ont même dû rendre leur emplacement. Même durant les périodes de fêtes, la clientèle est minime. Le nombre de clients a baissé depuis la relocalisation », indique Rehad Bahadoor, un marchand ambulant.
Son collègue Madvi Bandhoo rencontre les mêmes difficultés. « On ne compte qu’un ou deux clients par jour et parfois ils ne viennent même pas. À cause de la relocalisation, on a perdu presque tous nos clients. La situation ne fait qu’empirer. De plus, il est difficile de renouveler l’ancien stock car on n’arrive pas à utiliser les profits pour l’achat d’autres marchandises », indique Madvi Bandhoo. Charlene Sansouci abonde dans le même sens. « Comparé à l’année dernière, la vente a beaucoup diminué. Ce qui fait que certains marchands manquent de fonds pour investir dans les vêtements d’hiver », dit-elle.
Une situation que Hyder Raman juge inquiétante. « Certains marchands n’arrivent pas à subvenir aux besoins de leur famille. 75 % d’entre eux sont endettés et ils n’arrivent pas à joindre les deux bouts », fait-il ressortir. Il envisage de rencontrer les autorités afin de trouver des solutions appropriées pour aider les marchands ambulants à faire face à cette crise.
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