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«Comment vivre avec Rs 3 950 par mois ?» se désole Sami Kapoor

Sami Kapoor Fattay Sami Kapoor Fattay est père de cinq enfants.

Lorsque chaque mois, le ministère de la Sécurité sociale lui enlève Rs 1 500 de sa pension d’invalidité qui s’élève à Rs 5 450 mensuellement, Sami Kapoor avoue qu’il ne lui reste pas grand-chose. Ce père de famille, qui a perdu l’usage de sa main gauche, lance un appel à la solidarité.

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C’est à la suite d’un accident de travail en 2007 que la vie de Sami Kapoor Fattay, 54 ans, a basculé. Ce père de cinq enfants, âgés entre 10 et 24 ans, était opérateur à la compagnie Thon des Mascareignes. Cet habitant de Roche-Bois a perdu l’usage de sa main gauche dans un accident au travail. Sa main gauche s’est retrouvée coincée dans une machine. Ce qui a conduit à une amputation du poignet gauche. Par la suite, il a dû cesser de travailler et a reçu des indemnités de ladite compagnie. Il dit n’avoir rien à reprocher à son ancien employeur.

Sa demande en vue d’obtenir une pension d’invalidité avait toujours été rejetée par du ministère de la Sécurité sociale. Ce n’est qu’à partir de 2008, que Sami a touché une allocation sociale d’un montant de Rs 4 700, incluant une aide pour ses enfants qui étaient scolarisés à cette époque. En sus de cela, il touchait Rs 7 000 par an pour le financement du matériel scolaire.

À sa plus grande surprise, 10 ans après son accident, Sami Kapoor Fattay voit sa requête pour une pension d’invalidité se concrétiser. Ainsi, depuis février 2017, il  perçoit une alloction de Rs 5 450. Cela  sur une période de quatre ans se terminant en août 2021. Après cette date, il devra se présenter de nouveau devant un panel médical.

Remboursement des allocations

Récemment, Sami Kapoor a reçu une lettre émanant du ministère de la Sécurité sociale l’informant qu’un montant de Rs 1 500 sera déduit de sa pension tous les mois « afin de rembourser les allocations sociales qu’il a touchées » durant les années précédentes.  « Zot inn dir mwa ki zot pou bizin dedir sa kass-la kouma enn ranboursman ek ki mo pa gagnn drwa gagnn de pansion. Mo mem mo pa kone kifer. Mo enn per fami, mo invalid, mo madam osi malad, li pa travay, mo ena enn zanfan ankor lekol, li gann enn ti pansion li osi, kouma mo pou viv avek sa ti pansion la ? », s’interroge Sami Kapoor Fattay.

Ce dernier nous fait part que sa fille travaille, mais elle ne touche pas grand-chose. De plus, son fils travaille dans la vente à l’encan trois fois par semaine et ne touche que Rs 200 la journée. « Mon fils n’hésite pas à nous donner son salaire. Ma fille nous aide aussi. Mais, c’est loin d’être suffisant. »

Un préposé du ministère de la Sécurité sociale explique que lorsque la pension d’invalidité n’est pas encore approuvée, la personne touche entre-temps une allocation sociale. Mais, une fois que la pension d’invalidité est établie, une déduction est faite sur la pension d’invalidité comme étant un remboursement de l’allocation sociale que la personne a déjà percue.

Appel à la solidarité

Pour survivre, Sami Kapoor lance un appel à la solidarité à tous ceux qui puissent l’aider à lui faire obtenir des provisions (riz ou lait, entre autres.) Vous pouvez le contacter sur son numéro téléphone : 5 748 46 94.

 

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