817 personnes sont candidates aux prochaines législatives du 7 novembre. Parmi, des candidats indépendants. Ils entament eux aussi la dernière ligne droite et ils ne leur restent que quelques jours pour convaincre et faire campagne. Alors que les partis sortent le grand jeu, nous nous intéressons aux candidats indépendants et à leurs bourses.
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Valentina Première, candidate au No. 20 : «Je n’ai rien dépensé de ma poche»
« La famille et les proches m’aident parce qu’ils veulent que je réussisse. Puis je fais moi-même les flyers et les affiches. Je ne donne pas de briani, je n’achète pas de votes. Là où j’habite les gens me connaissent et me disent qu’ils voteront pour moi parce qu’ils me connaissent et savent que je suis sincère. J’ai une voiture qui m’aide à me déplacer, sinon je marche beaucoup pour rencontrer les gens. On a très peu de temps. Il ne reste pas beaucoup de jours. Sans argent on peut quand même faire beaucoup de choses. Ceux qui sont autour de moi m’aident sans rien me demander en retour. J’ai été là pour eux quand ils avaient besoin de moi et de la même manière aujourd’hui, ils sont là pour moi ».
Oliver Thomas : «Les gens s’attendent à recevoir quelque chose du candidat»
« Ma campagne a été financée par trois moyens précis. D’abord, j’utilise mon salaire, puis j’ai vendu un bateau qui m’appartenait pour obtenir de l’argent. Et finalement, grâce à une plate-forme en ligne de levée des fonds, j’ai eu la chance d’obtenir de l’aide de personnes qui souhaitent me soutenir. Cette plate-forme est tout à fait transparente, car on voit clairement qui sont les personnes qui ont contribué et quel montant a été crédité. Pour cette campagne, je pense que mes dépenses s’élèvent à Rs 150,000, cela englobe tous les frais de communication et de transport entre autres. Je dois dire que cela n’aurait pas du tout été facile sans les réseaux sociaux et cette plate-forme en ligne. Je tiens à remercier tous les membres de la famille, les amis et ceux qui croient en moi. Ce n’est pas facile de mener cinq mois de campagne ».
Prakash Manaroo – Candidat au No. 5 : «Sans argent pour imprimer des banderoles, nous utilisons de la peinture»
« Il est dommage de constater que la plupart du temps les candidats indépendants sont mal vus, il faut changer ce mot indépendant et appelé activiste pour que demain beaucoup de jeunes soient inspirés à faire de la politique. Aujourd’hui, pour avoir un ticket dans un grand parti, il faut que vous ayez de l’argent. Les gens de la classe moyenne restent sur la touche. En ce qui me concerne j’ai fait environ Rs 20,000 de dépenses à ce jour. Nous n’avons pas d’argent pour imprimer des banderoles, nous utilisons des tissus et du spray et là aussi les autres partisans ou agents ils les déchirent ou les enlèvent. Certaines personnes m’ont demandé de l’argent je leur ai dit sincèrement que je n’ai pas d’argent, mais que ce n’est pas pour cela que je ne mérite. moi. Mes collègues, ma famille, surtout mes enfants m’aident beaucoup, j’en ai 4 et ils m’aident tous. Mon frère est venu de France avec sa famille pour des vacances et il devait prendre l’avion vendredi dernier et il a choisi de rester pour m’aider. Je remercie également les membres de l’association dont je suis Président. Si un indépendant est élu, cela fera un véritable changement et donnera de l’espoir à plus de jeunes pour s’engager en politique. »
Sulakshna Runjeet No. 6 : «Une campagne sans banderole ni affiches»
« Pas d’affiches, pas de flyers, ni de banderoles. D’abord, parce que je ne pense pas que c’est tout ça qui fait une différence pour les élections. Je pense que dans les têtes de beaucoup de personnes, elles ont déjà fait leur choix. Pour les grands partis, ils ont besoin de montrer qu’ils sont présents c’est sans doute pour cela qu’ils mettent des banderoles partout. De plus moi, je ne veux pas faire dans l’excès et l’inutile. Je préfère parler avec les gens. Je ne sais pas ce qu’ils feront des pamphlets si je leur en donne. Certains les jetteront et c’est un vrai désastre pour l’environnement. Sinon si j’ai des dépenses à faire, je le fais de mes fonds personnels. Je prône mon indépendance et je ne réclame pas d’argent de mes amis ni de mes proches. De toute façon, je n’ai pas beaucoup de dépenses. Pour véhiculer, je me déplace dans la voiture, donc que des frais d’essence. Je suis contente de voir que malgré le fait de faire campagne différemment, les gens viennent beaucoup vers moi, surtout ceux qui croient dans le développement du secteur de l’océan. . Donc la plupart du temps je dois me déplacer pour les réunions que les gens organisent eux-mêmes ».
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