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Comité ministériel sur la canne à sucre : les techniciens de l’Agro-industrie étudient les propositions

Mahen Seerutun Mahen Seerutun

Le comité ministériel institué sur l’industrie sucrière s’est rencontré pour prendre connaissance des différentes propositions des principaux acteurs. Maintenant, la tâche revient aux techniciens du ministère de l’Agro-industrie d’étudier les propositions pour se tourner à nouveau au comité ministériel.

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Lors d’une rencontre avec les planteurs en juin dernier, le Premier ministre, Pravind Jugnauth, avait souligné l’urgence de venir avec des mesures concernant l’industrie sucrière. Un comité ministériel a d’ailleurs été mis sur place et présidé par lui afin de venir avec des solutions à long terme sur cette industrie.

Le ministre de l’Agro-industrie, Mahen Seeruttun  souligne que le comité ministériel s’est déjà rencontré une première fois et que le Premier ministre a déjà rencontré les parties prenantes de cette industrie, à savoir : les sucriers, les syndicalistes et la communauté des planteurs. « Ces derniers avaient proposé de soumettre leurs propositions. Ce qui a déjà été fait. Maintenant la tâche revient aux techniciens de compiler les différentes propositions. Après cette étape, les propositions vont être ensuite présentées à nouveau au comité ministériel. À partir de là, on va prendre les décisions qui s’imposent », a fait comprendre le ministre de l’Agro-industrie.

Quant aux petits planteurs, ils sont dans la peine. Pour les aider à recevoir un paiement pour la coupe de cette année, le syndicat des sucres a fait un emprunt auprès des banques et le gouvernement a accordé une subvention au niveau du taux d’intérêt. Le seuil est que les planteurs doivent avoir moins de 100 hectares de terre sous la culture de la canne à sucre.

« Actuellement, la situation est différente. L’industrie opère aujourd’hui dans un environnement où il y a très peu de visibilité sur le prix. Dans le passé, le pays avait des prix garantis. Avec la volatilité du prix de vente et le taux de change, le prix que les planteurs attendent au début de la campagne risque de changer. D’où cette aide du gouvernement », affirme un proche du dossier.

 

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