Bien que tout semble indiquer que le projet de Combined Cycle Gas Turbine (CCGT) s’apprête à se concrétiser par le Central Electricity Board (CEB), ils sont plusieurs membres du gouvernement à s’y opposer toujours aussi fermement. Pas plus tard que mardi, pas moins de trois ministres et un député du Mouvement Socialiste Militant (MSM) ont longuement commenté ce projet à l’heure du déjeuner, pour exprimer leur scepticisme.
Certains ministres, apprenons-nous de sources sûres, n’ont d’ailleurs pas manqué de demander à des députés de la majorité de mettre le ministre de l’Énergie et des services publics, Ivan Collendavelloo à rude épreuve lors des prochaines séances dédiées aux questions parlementaires. Il s’agit pour ces ministres d’un projet inutile qui va lourdement endetter le pays pour les prochaines années alors que d’autres au sein de la majorité gouvernementale, expriment de sérieuses réserves au sujet du preferred bidder à savoir la firme grecque Metka.
Un document datant du 8 novembre dernier et qui fait état d’une correspondance entre la firme Metka et le Central Procurement Board (CPB) est actuellement en circulation parmi plusieurs élus de la majorité. Ce document fait part de la réticence de la firme Metka à étendre sa bid validity period en raison des business needs de la firme. « We regret to inform you that after having thoroughly considered our business needs and the planning of our activities, we are unable to satisfy your request i.e we cannot extend the bid validity period beyond the period referred in our bid ».
Un député du gouvernement qui a pris connaissance de ce document se demande ainsi pourquoi le CEB s’est obstiné à poursuivre les négociations avec la firme Metka, cela alors qu’elle a exprimé des réserves à étendre son offre.
Un cadre du CEB, qui a aussi pris note de cette correspondance, soutient que le document en question ne tient plus la route car la firme Metka a obtenu des assurances quant au devenir du projet. « Il y a eu au cours de ces derniers mois, plusieurs spéculations qui ont remis en question la viabilité du projet ce qui a fini par décourager les soumissionnaires », explique un membre de la direction. Au sujet de cette demande de l’extension du ‘validity period’ formulée aux soumissionnaires, cette même source affirme que c’est en raison du retard du CPB dans son processus d’évaluation qu’on a été contraint d’étendre l’exercice.
Plusieurs voix au niveau du gouvernement avancent que le projet devra néanmoins passer le stade du Conseil des ministres où il faudra convaincre le Premier ministre.
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