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Combat contre la drogue : vers la création d’une Community Welfare Task Force

Sam Lauthan veut reprendre son combat après le cri de coeur du père Jean-Claude Véder. Sam Lauthan veut reprendre son combat après le cri de coeur du père Jean-Claude Véder.

Connu pour son engagement social, l’ancien ministre Sam Lauthan, qui a aussi été l’un des assesseurs de la commission d’enquête sur la drogue, a décidé de reprendre son combat. Il souhaite mobiliser la population pour militer ensemble contre le fléau de la drogue à travers une Community Welfare Task Force.

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Le cri de cœur du père Jean-Claude Véder n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Touché par le sentiment d’impuissance du prêtre catholique face à l’ampleur du fléau de la drogue qui décime la jeunesse mauricienne, Sam Lauthan veut lui apporter son soutien. Il souhaite à cet effet rencontrer le cardinal Maurice E. Piat pour lui exposer son projet : développer une nouvelle approche afin de mobiliser chaque Mauricien dans le combat contre la drogue. Il compte aussi sur la participation d’autres chefs religieux et des personnes de bonne volonté pour descendre sur le terrain.

Dans ce qu’il entrevoit comme projet, les parents auront aussi un rôle à jouer, puisque la prévention, dit-il, commence d’abord à la maison. Il préconise aussi la révision du programme scolaire, la formation de ceux qui auront à assurer un travail de prévention de base avant le traitement et l’après-traitement afin d’éviter les rechutes. Se référant au rapport de la commission, il fait ressortir que l’annexe du document fait état des principales causes de la rechute qui, dans certains cas, peut aller entre 75% et 90 %.

 Il précise que la répression seule ne suffit pas, mais qu’il ne faut pas non plus tomber dans l’autre extrême. Pour lui, il est important de veiller que la drogue ne rentre pas dans le pays et il salue au passage les différentes saisies effectuées, évitant ainsi que la drogue fasse de nombreux dégâts. Il préconise aussi la création de nouvelles institutions, dont un juge d’application des peines. Il aura à évaluer les jeunes qui commettent un premier délit lié à la drogue.  C’est pour qu’ils ne se retrouvent pas automatiquement en prison mais référés à un centre de traitement.

 

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