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Colossal Biosciences et le projet du dodo : de la science-fiction à la réalité

Colossal Biosciences a annoncé une première mondiale en génétique aviaire et a levé 120 millions de dollars pour accélérer son projet de « dé-extinction » du dodo.

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Disparu depuis plus de trois siècles à cause de l’homme, le dodo reste un symbole puissant de l’extinction. L’entreprise Colossal, valorisée aujourd’hui à 10,3 milliards de dollars, veut ramener l’oiseau à la vie et le réintroduire à Maurice, rapporte le site Screen Rant mercredi.

« En tant que seule entreprise au monde spécialisée dans la dé-extinction, il est logique que le dodo soit l’un de nos projets phares », explique le CEO Ben Lamm. « Son retour apportera beaucoup de joie et d’émotion. »

L’équipe scientifique a réussi, pour la première fois, à cultiver des cellules germinales de pigeon — une étape décisive puisque le pigeon de Nicobar est le plus proche parent vivant du dodo. Cette avancée ouvre la voie aux modifications génétiques nécessaires pour recréer l’oiseau.

Selon la scientifique Beth Shapiro, l’équipe est confiante de pouvoir restaurer les traits emblématiques du dodo : son gros bec recourbé, son corps massif et son incapacité à voler.

Grâce à ses nouveaux financements, Colossal prévoit d’agrandir ses équipes, de renforcer ses recherches — notamment sur les utérus artificiels — et de progresser dans les techniques de reproduction des oiseaux rares. Mais l’objectif final reste clair : réintroduire le dodo à Maurice.

Pour cela, l’entreprise a mis en place un comité consultatif local, afin de travailler en étroite collaboration avec la communauté mauricienne.

Beth Shapiro rappelle que Maurice a déjà réussi une expérience de réintroduction avec les tortues géantes d’Aldabra, qui ont contribué à restaurer les forêts. Elle estime que les dodos pourraient jouer un rôle écologique similaire, en dispersant les graines et en favorisant la régénération des forêts.

Concernant le calendrier, Colossal espère une première éclosion d’ici cinq à sept ans, mais insiste sur l’importance de la qualité plutôt que de la rapidité.

Pour Ben Lamm, ce projet dépasse le simple cadre scientifique : « Ramener le dodo, symbole d’une extinction causée par l’homme, c’est réparer une erreur du passé et donner de l’espoir pour la conservation. »

Source : Screen Rant

 

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