Collectivités locales : ce qui va changer dans les villes en 2019

Adieu 2018, bienvenue 2019 ! Une nouvelle année apporte son lot d’espoirs et de changements. Ainsi, nos cinq villes devraient connaître pas mal de changements et de transformations au cours de la nouvelle année. Dans un prochain article, nous aborderons les changements prévus au niveau des conseils de district.

BEAU-BASSIN/ROSE-HILL

Le plus grand changement sera incontestablement l’avènement du Metro Express. La ville aura un look encore plus moderne avec toutes les transformations que cela comprend. Le deuxième gros changement sera le nouveau marché prévu pour les villes-sœurs. Le marché existant à Beau-Bassin pourrait aussi connaître une transformation, mais, selon le maire Ken Fong Suk Hoon, il est encore trop tôt pour en parler. Par contre, ce qui est plus certain, c’est la continuité des travaux de rénovation du théâtre du Plaza. La troisième phase du projet, destiné à redonner à ce bâtiment son lustre d’antan, devrait démarrer en mai ou juin 2019. Bien entendu, tous les autres projets en rapport avec l’amélioration des infrastructures des villes-sœurs seront mis en chantier.

PORT-LOUIS

La capitale devrait connaître pas mal de changements en 2019. L’un des projets les plus significatifs sera la libéralisation des rues et des ruelles concernant le stationnement des véhicules. On commencera progressivement par supprimer les aires de stationnement à Port-Louis. Tous les véhicules qu’on voit habituellement stationnés dans les artères principales seront dorénavant appelés à trouver un nouveau lieu de parking au Champ-de-Mars où dans un premier temps, on a fait de la place à quelque 245 voitures. La deuxième phase des travaux démarre l’an prochain. C’est ce qu’a annoncé le lord-maire, Daniel Laurent, qui ambitionne aussi de libérer en même temps quelques ruelles pour en faire des passages exclusivement réservés aux piétons. Une nouvelle très réjouissante si cela se concrétise effectivement.

En outre, on démarrera la construction de l’Urban Terminal. On procèdera aussi avec la deuxième phase de la rénovation d’un des plus anciens bâtiments de Port-Louis, le théâtre. Le lord-maire a aussi annoncé le lancement de plusieurs constructions, dont un bâtiment qui jouxte la municipalité, afin d’y aménager de nouveaux bureaux.

D’autre part, le lord-maire a déclaré qu’il mettra les bouchées doubles pour réagir face à un problème croissant à travers Port-Louis comme dans les autres villes. Il s’agit du stationnement de véhicules sur les trottoirs pendant toute la journée, forçant les piétons à marcher sur la route pourtant très fréquentée. À partir de la croisée de Vallée-des-Prêtres, par exemple, du bon travail a été effectué avec la réfection des trottoirs, maintenant bien plus agréables pour les… piétons. Mais le hic, c’est que ce sont les propriétaires des voitures qui squattent ces trottoirs.

QUATRE-BORNES

La ville de Quatre-Bornes sera particulièrement transformée avec l’avènement du Metro Express. D’autre-part, la mairesse Soolekha Jepaul-Raddhoa a annoncé que plusieurs constructions, lancées il y a quelque temps, sont sur le point d’être achevées et certaines seront inaugurées en janvier prochain.

De plus, la municipalité va continuer avec les efforts de rendre la ville moins vulnérable lors des pluies torrentielles avec la construction de nouveaux drains, l’approfondissement des drains existants, l’asphaltage ou le re-surfacing des artères de la ville des Fleurs.

VACOAS-PHOENIX

Le maire Farhad Dowlut annonce plusieurs mesures qui seront initiées en 2019 suite à plusieurs recommandations du rapport, soumis à la mairie, après le passage du cyclone Berguitta en janvier 2018. Ainsi, pour parer aux inondations, la municipalité démarrera la construction ou la rénovation de pas moins de quatre ponts. Les appels d’offre seront lancés en février prochain. Dans le rapport, il est fait mention de 32 endroits vulnérables de la ville. Pour contourner le problème d’inondation, le maire a annoncé que la municipalité compte venir avec de nouvelles études et approches. Ainsi, on s’attaquera en premier aux problèmes situés en amont, ce qui soulagera automatiquement les parties en aval.

L’autre gros projet cher au maire Dowlut c’est la construction d’une piscine. Initialement, l’on avait pensé à une piscine en plein air dont le coût était estimé à Rs 75 millions. Toutefois, l’on s’est rendu compte que pour des villes comme Vacoas-Phoenix, une piscine à ciel ouvert ne serait point idéal. Maintenant, on songe à une piscine recouverte et chauffante. Évidemment, l’estimation du budget a doublé. Selon le maire, le projet sera maintenant financé par les Émirats arabes unis. Une fondation sera mise sur pied pour gérer le projet. En fait, il n’y aura pas qu’une piscine, car l’espace abritera aussi un gymnase. Le lancement des travaux est prévu pour janvier et la piscine devrait être opérationnelle en février ou mars.

En parlant de gymnase, le maire Dowlut annonce la prochaine construction de deux autres et aussi de « social halls ». Parallèlement, d’autres terrains de mini-soccer seront aménagés.

Le maire annonce aussi que la municipalité compte venir avec une nouvelle approche pour contourner le problème de ‘scavenging’. Il reconnaît que les villes de Vacoas-Phoenix se sont agrandies et que dans certains endroits, le ramassage d’ordures se fait deux fois par semaine et une fois dans d’autres. Dans cette optique, le maire lance un appel au gouvernement central pour disposer de plus d’équipements et de nouveaux camions. Les camions disponibles actuellement tombent souvent en panne et cela pose un gros problème.

CUREPIPE

Visuellement, le changement le plus notable sera le début de rénovation de l’Hôtel de ville. Les travaux sont prévus pour janvier. Cela a été confirmé par le maire Hans Marguerite. Il a aussi révélé que la maquette du Forum, conçue avec l’expertise du consultant de Synergie et de celui de la firme Gibbs, était prête et que l’attention sera aussi concentrée sur ce projet. Une amélioration du jardin dans les environs de la municipalité figure aussi dans les plans, de même que l’aménagement d’une des principales attractions de la ville de Curepipe : Trou-aux-Cerfs.

L’un des projets très chers au maire Marguerite demeure cependant l’accès des infrastructures publiques aux citadins handicapés. Ceux qui se déplacent en fauteuil roulant ne disposent pas de ces facilités actuellement. Depuis au moins l’année dernière, le maire souhaitait concrétiser ce projet.

Le parking sauvage est un autre problème que le maire veut résoudre au plus vite. Déjà, il a pris la décision de rendre la rue Commerford plus piétonnière et donc moins encombrée par le stationnement des voitures.