Avertissements, suspensions, rétrogradations, obligation de départ à la retraite et révocations. Il s’agit des mesures disciplinaires prises pendant l’année 2021/2022 par la Local Government Services Commission à l’encontre de 28 fonctionnaires, dont une femme, affectés dans les municipalités et conseils de district. Les fautes vont de l’indiscipline légère à la fraude et la corruption, en passant par la consommation d’alcool ou de drogue pendant les heures de travail.
Publicité
Pour Jean Marie Laviolette, membre exécutif de la Municipalities Workers Union, s’il y a des cas indéfendables, d’autres méritent que le problème soit cerné avec humanité avant d’infliger une sanction. « Il y a la loi et l’esprit de la loi. Il ne faut pas que la loi soit utilisée uniquement dans un esprit de répression. Ceux qui sont impliqués dans des affaires graves doivent certes assumer leurs responsabilités, mais il faut aussi pouvoir montrer un visage humain à l’égard de certains employés qui ont commis des erreurs. Dans le passé, j’avais suggéré la création d’un comité visant à accompagner ces employés, avec un soutien psychologique, mais cela n’a pas été pris en considération », explique le syndicaliste.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !