La lutte contre les clandestins prend une autre dimension. Des officiers du Groupement d’Intervention de la Police Mauricienne, des chiens renifleurs, un hélicoptère, des officiers de la CID, de l’ERS ou du FIO assisteront les officiers du Passport and Imigration Office (PIO). Objectif : expulser les 300 clandestins qui courent dans la nature.
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L’opération zéro tolérance envers les clandestins est lancée depuis samedi. Une réunion de « grande envergure » a eu lieu la semaine dernière entre létat major de la police et les hauts gradés du Passport and Imigration Office (PIO) de Port-Louis. Le but : mettre sur pied un système de ‘Zoning’ pour traquer les clandestins qui séjournent à Maurice depuis des mois, voire des années.
Collaboration renforcée
Dans la pratique, les opérations menées par la Tracking team du PIO ont été « proposées » par les hauts gradés aux Casernes centrales. Désormais, ces opérations incluront des policiers du PIO ainsi que ceux des diverses unités de la force.
Les Field Intelligence Officers (FIO) s’attèleront au repérage des lieux de résidence des clandestins. Les commandos du Groupement d’Intervention de la Police Mauricienne (GIPM) assisteront aux opérations et interviendront en cas de résistance. Des éléments de l’Emergency Response Unit (ERS) et des Criminal Investigation Divisions (CID) seront aussi de la partie. Les opérations dans la journée bénéficieront du concours de l’escouade de l’hélicoptère de la police.
Clandestins ‘Out’
Le sergent Ajay Malloo, responsable de la Tracking team du sud, explique que l’opération zéro tolérance cible non seulement les « skilled workers » d’origine africaine et indienne, mais aussi européenne, qui travaillent dans le circuit hôtelier. « Des officiers de la Tracking team, accompagnés des éléments de la Field Intelligence Unit, seront sur le terrain pour surveiller les faits et gestes des clandestins. Aucune piste ne sera négligée.»
Selon des recoupements, le bureau du Premier ministre (PMO) et le ministère du Travail collaboreront avec les services de l’immigration dans cette traque. Leurs officiers analyseront les données relatives au nombre d’étrangers en situation irrégulière et ceux dont le permis de travail a expiré. Ces données seront ensuite transmises au PIO.
L’ASP Narendrakumar Boodhram, responsable des services de l’immigration, confirme la collaboration des diverses unités de la police dans la traque des clandestins. « Aucune piste ne sera négligée et nous mettrons les bouchées doubles pour rapatrier le maximum de clandestins dans les semaines à venir. Les opérations ‘Crackdown’ s’enchaînent depuis samedi. Leur durée est indéfinie. Nous invitions les étrangers séjournant illégalement au pays de contacter les services de l’immigration. Les démarches relatives à leur rapatriement seront enclenchées » indique Narendrakumar Boodhram.
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