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Clovis Tom, cordonnier: il a reconstruit sa vie à la sueur de son front

C’est en observant son grand frère qu’il a appris les ficelles du métier.
Âgé de 43 ans, marié et père de deux enfants, Clovis Tom exerce le métier de cordonnier depuis 4 ans à la colline Candos, entre un magasin et une banque.
Ayant éprouvé un parcours difficile, il a finalement décidé de ne pas baisser les bras, indépendamment des circonstances, pour subvenir aux besoins de sa famille. Il est 6 h 30. C’est l’heure à laquelle Clovis Tom se réveille. Il se prépare et il arrive sur son lieu de travail à 8 h 30. Outils à la main, Clovis répare les chaussures en deux temps trois mouvements. Il n’y a pas une seule chaussure que Clovis ne puisse réparer. Le sourire aux lèvres, les mains habiles et la joie au cœur, il trouve sa joie en aidant ses clients. Comme d’habitude, il termine sa journée de travail à 18 heures. « Néanmoins, en période de fêtes, je peux travailler jusqu’à 19 h 30 afin d’aider le maximum de personnes que je peux. D’habitude, je travaille du lundi au samedi, mais quelque fois, pour dépanner mes clients qui sont occupés durant les jours de semaines, je travaille aussi le dimanche », explique-t-il.

Astuces

Mieux vaut prévenir que guérir. Clovis explique qu’il est plus avantageux que les parents fassent coudre les chaussures d’école de leurs enfants même si ceux-ci sont neufs. «Ainsi, les chaussures sont plus durables et peuvent être utilisées durant deux ou même trois ans », dit-il.

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Clovis Tom tient le métier de cordonnier à cœur. « J’ai une responsabilité envers mes clients. Il me faut respecter les délais et rendre un travail irréprochable. Même si quelqu’un ne peut pas payer, je répare ses chaussures », soutient-il en ajoutant qu’il sera éternellement reconnaissant au magasin qui lui a cédé un emplacement pour qu’il puisse gagner sa vie et nourrir sa famille.

Parcours difficile

Ayant quitté les bancs de l’école après le CPE, Clovis a commencé à apprendre le métier de soudeur auprès de son père. « Toutefois, j’avais l’habitude d’observer mon grand frère qui réparait les chaussures tout en conversant avec lui », précise Clovis. Toutes les techniques que son grand frère utilisait, et qu’il observait, sont restées gravées dans sa mémoire. « Cependant, la vie était difficile et étant jeune, j’ai commencé à osciller entre le bon et le mauvais chemin et je suis tombé dans un mauvais chemin. Ne pouvant plus continuer ainsi et voulant à tout prix reprendre ma vie en main, gagner ma vie à la sueur de mon front et recommencer sur de nouvelles bases, je suis parti dans un centre de réhabilitation et j’ai commencé une nouvelle vie », confie notre interlocuteur.
C’est ainsi que depuis quatre ans, Clovis a commencé à exercer le métier de cordonnier et c’est avec amour et zèle qu’il répare les chaussures. « J’ai besoin du public pour gagner mon pain et le public a besoin de moi pour réparer des chaussures », dit-il.

Salaire

Un cordonnier peut obtenir un revenu mensuel de Rs 7 000 à Rs 8 000.

Pour conclure, Clovis exhorte tous les jeunes à ne pas se laisser influencer par quoi que ce soit et de rester à l’écart des mauvais chemins. « Toutefois, si quelques-uns y sont tombés, il faut se reprendre, car il n’est jamais trop tard. Rien n’est difficile. Si nous démontrons une volonté, Dieu agira en notre faveur et fera le reste. Tant que nous avons le souffle de vie, il y a toujours de l’espoir », ajoute-t-il.
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