Clôture de l’Année Sainte : Mgr Durhône appelle à un élan de mission et d’espérance
À la Cathédrale Saint-Louis, Mgr Jean Michaël Durhône a présidé la messe de clôture de l’Année Sainte, appelant les fidèles à un engagement missionnaire, à la solidarité et à l’espérance, inspirés par l’exemple de la Sainte Famille.
Le dimanche 28 décembre, la Cathédrale Saint-Louis a accueilli la messe de clôture de l’Année Sainte, présidée par Mgr Jean Michaël Durhône. Un moment fort de célébration et de réflexion, au cours duquel l’évêque a réaffirmé l’appel à l’engagement missionnaire de l’Église, en s’inspirant de l’exemple de la Sainte Famille. Pour lui, cette clôture ne marque pas la fin d’une année particulière, mais une ouverture vers un avenir porteur d’espérance.
Dans son homélie, Mgr Durhône a souligné que la Sainte Famille — Jésus, Marie et Joseph — est un modèle pour l’Église en pèlerinage sur terre. « Comme eux, restons éveillés et missionnaires », a-t-il déclaré, appelant tous les fidèles à poursuivre la mission d’évangélisation et de solidarité, sans attendre une nouvelle Année Sainte dans 25 ans.
L’évêque a également salué les initiatives menées à travers le diocèse, notamment à Agaléga, où les pèlerins ont pu vivre des Jubilés. Il a tenu à remercier les prêtres et les sœurs qui ont accompagné cette démarche, particulièrement le père George Othello et le père Fabrice Fayama, ainsi que les communautés locales. Ces pèlerinages ont mis en lumière une Église engagée dans la vie sociale, attentive aux souffrances et aux pauvretés vécues par les Mauriciens, Agaléens et Chagossiens. Mgr Durhône a rappelé que la mission de l’Église dépasse les murs de l’édifice religieux. Il a insisté sur quatre axes clés pour l’avenir : soutenir les familles confrontées à des pauvretés matérielles, affectives et spirituelles, accompagner les jeunes dans leurs défis, prêter attention aux aînés souvent isolés et souffrants, et travailler à une meilleure écoute des jeunes, en particulier face au harcèlement et aux dangers des addictions.
La clôture de l’Année Sainte a aussi été l’occasion d’évoquer l’importance du style synodal dans l’Église.
« Marcher ensemble, favoriser le dialogue et renouveler l’Église par le discernement et la vie fraternelle », a-t-il expliqué. Pour Mgr Jean Michaël Durhône, cette approche synodale est un chemin essentiel pour bâtir une Église solidaire et respectueuse, capable de répondre aux défis contemporains, notamment ceux de la pauvreté, de l’individualisme et de la violence.
L’évêque a conclu en annonçant de futurs projets pour l’Église, notamment une Assise sur la pauvreté prévue pour 2026. Il a également encouragé la mise en place d’un cheminement spirituel synodal dans les communautés paroissiales, afin de renforcer le « marcher ensemble » au sein de l’Église.
Ainsi, la clôture de cette Année Sainte n’est pas un point final, mais un appel à poursuivre le pèlerinage missionnaire, unis dans l’amour du Christ et l’engagement en faveur des plus vulnérables.