Statu quo après la réunion entre les cadres du ministère du Travail et les membres du comité de soutien aux grévistes de la faim ce vendredi 20 octobre. Selon les syndicalistes, les négociations n’ont pas abouti car «on n’arrive pas à accorder nos violons» et «le gouvernement ne comprend pas qu’on ne peut pas vivre avec Rs 1 500 par mois».
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Animant une conférence de presse au jardin de la Compagnie, Port-Louis, le syndicaliste Jack Bizlall déplore le fait que les ministres concernés n’étaient pas présents à la réunion. « Les ministres étaient absents. C’était prévisible car il y a la tenue du Conseil des ministres. Celui-ci n’a pris aucune décision pour que les 333 femmes cleaners obtiennent le même traitement que leurs collègues », a déclaré Jack Bizlall.
Depuis le lundi 16 octobre, cinq femmes, employées comme agents de nettoyage dans diverses écoles du pays par des sous-traitants, ont entamé une grève de la faim au jardin de la Compagnie en guise de protestation contre leurs conditions de travail. Elles touchent la modique somme de Rs 1 500 en guise de salaire mensuel. Elles sont accompagnées dans ce mouvement de grève par les syndicalistes Reaz Chuttoo et Jane Ragoo.
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