L’édition 2022 du Classement mondial de la liberté de la presse, établi par Reporters sans frontières, a été rendu public... et devinez quoi ! Maurice perd encore trois places dans le classement.
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Sur 180 pays, Maurice se retrouve désormais à la 64ᵉ place.
« Il est primordial de venir avec plusieurs mesures parmi la Freedom of Information Act, une promesse électorale de 2014 », indique Rajen Bablee, directeur exécutif de Transparency Mauritius.
Il y a plusieurs raisons, selon Rajen Bablee, pour expliquer cette chute. « Nous n’avons pas de Whistleblowers Protection Act, pas de Freedom of Information Act », indique-t-il. Ce sont des lois qui permettent aux journalistes de mieux faire leur travail et à la société de s’exprimer.
Sur le manifeste électoral de l'Alliance Lepep, comprenant le MSM, PMSD et le Muvman Liberater, il est écrit noir sur blanc sous le chapitre de bonne gouvernance qu’« un ‘Freedom of Information Act’ sera introduite pour garantir la transparence et permettre la libre circulation des informations» (source manifeste électoral Alliance Lepep p 43).
Autre informations à retenir
À savoir aussi qu’en Afrique, Maurice est devancé par les Seychelles, 13e sur le plan mondial.
Madagascar ne fait pas bonne figure puisque le pays a perdu 41 places, et se retrouve au 98ᵉ rang mondial.
Bon à savoir
Depuis le 1er janvier, 27 journalistes et deux collaborateurs des médias ont été tués dans le monde.
463 journalistes et 19 collaborateurs des médias sont actuellement emprisonnés.
Le classement mondial de la liberté de la presse de l’organisation Reporters sans frontières évalue les conditions d’exercice du journalisme dans 180 pays et territoires.
Plusieurs indications dont les contextes politique, économique, socioculturel, le cadre légal et la sécurité sont considérées pour déterminer le rang d’un pays.
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