Classement - Facilitation des affaires : Maurice dans le Top 20 mondial

La Banque mondiale plébiscite Maurice pour ses efforts continus afin d’améliorer l’environnement des affaires. Dans le rapport Doing Business 2019, rendu public le mercredi 31 octobre, le pays gagne cinq places, s’affirmant comme une destination attrayante pour les investisseurs étrangers.

« Maurice, qui rejoint le groupe des 20 économies cette année-ci (le seul pays de l’Afrique subsaharienne à le faire), a méthodiquement réformé son environnement des affaires dans le temps », est-il dit dans le rapport publié en ligne. « Au cours de la décennie écoulée, Maurice a restructuré plus d’une fois dans tous les domaines évalués par Doing Business. »

Les rédacteurs du rapport prennent deux exemples. D’une part, la durée pour l’enregistrement des biens immobiliers a chuté à plus de 12 reprises. D’autre part, le temps pour incorporer une entreprise auprès du Registrar of Companies a diminué par plus de 10 fois, la résultante de quatre réformes axées sur le démarrage d’un business.

Le classement comporte 190 pays. Les cinq premières places sont occupées par la Nouvelle-Zélande, Singapour, le Danemark, Hong Kong et la Corée du Sud. Sur le continent, Maurice devance le Rwanda de neuf places. L’Afrique du Sud, l’économie africaine la plus industrialisée du continent, est à la 82e place. Dans la région, les Seychelles pointent à 96e place alors que Madagascar est à la 161e position.

L’Economic Development Board (EDB), agence d’État assurant la promotion de la juridiction mauricienne dans le monde en tant que destination d’investissement, se réjouit de ce nouveau classement. François Guibert, Chief Executive Officer de l’EDB, explique que le classement confirme que Maurice « demeure une juridiction compétitive et attrayante tout en consolidant la confiance des investisseurs ». Cependant, progresser davantage dans le classement sera plus difficile. « What we do now in terms of regulatory reforms, business processes and digital transformation will also require greater determination and a paradigm shift from one and all to continue to progress », affirme François Guibert dans la newsletter de l’EDB.