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Clarino Edouard, 9 ans, fauché par un scooter Agnès Jean : « Nou ti pou donn li enn motosiklet elektrik pou Nwel »

Ceux qui ont côtoyé Clarino Edouard gardent de lui le souvenir d’un enfant affectueux. Agnes Jean, dévastée par la disparition de son fils, s’apprête à vivre un triste Noël.

Noël ne sera plus jamais comme avant pour Agnès Jean et son époux Clarel, habitant Roche-Bois. Leur fils Clarino Edouard, qui était âgé de tout juste neuf ans, leur a été arraché dans des circonstances plus que tragiques. Le 23 novembre, l’enfant, qui souffrait du syndrome de Down (trisomie 21), est sorti sur la route un instant quand il a été percuté par un scooter conduit par un adolescent de 15 ans. Le petit est décédé à son arrivée à l’hôpital.

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L’absence de Clarino Edouard dans la vie de ses parents est exacerbée par le temps des fêtes. À pareille époque, Agnès Jean et ses enfants avaient pour habitude de se rendre à Port-Louis pour faire du shopping. « Nous achetions leurs habits pour les fêtes. Nou ti fini prevwar pou pran enn motosiklet elektrik pou li pou Nwel », raconte la mère de famille tristement. « Li pa fasil pou mwa. Nono ti enn zanfan gate.

Li ti ‘affectueux’. Li ti amenn lazwa dan nou fami », confie-t-elle avec peine. Clarel, le papa du garçon, est tout aussi dévasté. « Je n’ai ni la force, ni le courage de faire quoi que ce soit. Chaque matin, je pleure en me réveillant. Nous avons un enfant de trois ans qui le réclame. Nous ne savons plus quoi lui répondre », dit-il.  

  • defimoteur

     

 

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