circonscription Nº 11 : le clash

La circonscription no 11, Vieux Grand-Port/Rose-Belle, compte 46 167 électeurs et englobe 13 localités variées, alliant développement et ruralité. Malgré les avancées réalisées au cours des dernières années, de nombreux problèmes persistent, tels que les difficultés d'approvisionnement en eau et le manque de structures pour les jeunes. Mahen Seeruttun, député sortant et candidat de l’Alliance Lepep, ainsi qu'Ashley Ramdass, candidat sous la bannière de l’Alliance du Changement, partagent leur vision pour la circonscription. À la suite de l’incident survenu dans la soirée du lundi 28 octobre au Sub Hall de Gros-Billot, où des individus ont proféré des insultes à l'encontre des candidats de l'Alliance Lepep, Mahen Seeruttun et Kalpana Konjoo-Shah, lors d'une réunion privée avec les agents de la circonscription, Mahen Seeruttun accuse une fois de plus ses adversaires, qui se défendent.

La circonscription no 11, Vieux Grand-Port/Rose-Belle, compte 46 167 électeurs et englobe 13 localités variées, alliant développement et ruralité. Malgré les avancées réalisées au cours des dernières années, de nombreux problèmes persistent, tels que les difficultés d'approvisionnement en eau et le manque de structures pour les jeunes. Mahen Seeruttun, député sortant et candidat de l’Alliance Lepep, ainsi qu'Ashley Ramdass, candidat sous la bannière de l’Alliance du Changement, partagent leur vision pour la circonscription. À la suite de l’incident survenu dans la soirée du lundi 28 octobre au Sub Hall de Gros-Billot, où des individus ont proféré des insultes à l'encontre des candidats de l'Alliance Lepep, Mahen Seeruttun et Kalpana Konjoo-Shah, lors d'une réunion privée avec les agents de la circonscription, Mahen Seeruttun accuse une fois de plus ses adversaires, qui se défendent.

candidat de l’Alliance Lepep - Mahen Seeruttun : « Le travail entrepris sera reconnu »

Quels sont, selon vous, les principaux défis auxquels votre circonscription est actuellement confrontée ?
C’était une circonscription négligée, mais depuis 2015, nous avons accompli un travail considérable. Par exemple, nous avons entrepris de résoudre un grave problème d’approvisionnement en eau en rénovant plusieurs réservoirs et en remplaçant de nombreux tuyaux. De plus, avec le changement climatique, et en particulier dans la région côtière située entre montagnes et mer, des problèmes surviennent pendant les fortes pluies. Nous avons donc refait le système de drainage pour répondre aux besoins des habitants.

Quelles solutions proposez-vous pour y remédier ?
Par exemple, de Ferney à Petit-Sable, nous avons reconstruit, agrandi ou rénové les réservoirs dans des endroits comme Cluny, Richelieu, Nouvelle-France et Balisson. Nous avons également mis en place un système de captage d’eau à Ferney. Ces travaux, déjà entamés, dont certains devraient se terminer au mois de novembre, permettent un meilleur captage d’eau. Nous avons aussi remplacé les anciens tuyaux par de nouveaux.

En termes d’aménagements et d’infrastructures sportives, nous avons installé des terrains de foot à Banane, Nouvelle-France, Rose-Belle, Anse Jonchée, Quatre-Sœurs et Deux-Frères. Nous avons également mis en place des jardins d’enfants.

Il y a également un gros projet de logement, avec 400 maisons, sous le NSLD Scheme à Rose-Belle et Balisson.

Le travail doit continuer ; il y a des retards à rattraper, des choses encore à faire, et nous sommes convaincus que les habitants vont reconnaître tout le travail qui a été entrepris et qui ne demande qu’à être complété

Comment se déroule la campagne aux côtés de vos deux colistiers ?
La campagne se déroule très bien. Nous poursuivons notre campagne en présentant aux habitants notre bilan et notre programme à travers nos réunions et porte-à-porte. Dimanche, nous avons tenu notre grand congrès à Nouvelle-France en présence du Premier ministre sortant, Pravind Jugnauth. Il y avait une grande foule. Malheureusement, nos adversaires commencent à s’agiter et sont derrière les personnes qui ont perturbé notre réunion lundi dernier. C’est déplorable. J’espère que les habitants de la circonscription vont les condamner sévèrement.

Vous avez été élu à trois reprises dans cette circonscription. Croyez-vous pouvoir être élu une 4e fois ? Si oui, quelle est votre plus grande force ?
J’ai toujours été député de cette circonscription et proche de mes mandants. Je pense que c’est la proximité et le respect qui comptent. Aujourd’hui, il est important d’être à l’écoute de ces habitants afin de connaître leurs problèmes et de pouvoir trouver des solutions. Les gens vont sans aucun doute reconnaître le travail abattu et renouveler leur confiance.

À presque une semaine des législatives, que souhaiteriez-vous dire à vos adversaires ?
J’ai toujours prôné une campagne électorale dans le calme et la discipline. Les campagnes, ça part, ça vient. Nous pouvons avoir des différences d’affinités en politique, mais l’harmonie doit primer et la cohésion familiale doit prévaloir. J’espère que la dernière semaine se passera dans le calme et que l’incident de lundi dernier n’est qu’un incident isolé.

Ashley Ramdass : « L’Alliance du Changement est une bouffée d’air frais »

Quels sont, selon vous, les principaux défis auxquels votre circonscription est actuellement confrontée ?
Le principal défi réside dans l’approvisionnement en eau. Après une promesse électorale du MSM en 2014 d’assurer un approvisionnement en eau 24/7, le problème demeure aujourd’hui, 10 ans plus tard, entier. Les habitants de la circonscription, en particulier ceux des régions côtières, continuent d’attendre quotidiennement des camions-citernes pour leur approvisionnement en eau. De plus, il y a un manque important de loisirs pour les jeunes, des routes en piteux état, des terrains de football non éclairés, un marché de Rose-Belle dans un état de délabrement, ainsi qu’un manque de canalisation d’eau en période de fortes pluies, pour ne citer que quelques-uns des défis.

Quelles solutions proposez-vous pour y remédier ?
Il faut absolument que nous ayons un gouvernement composé de gens de bonne volonté afin de trouver des solutions durables dans le respect de l’environnement avec la collaboration des autorités compétentes.

Comment se déroule la campagne aux côtés de vos deux colistiers ?
La campagne se déroule dans une ambiance très agréable, car suite à ma défaite lors des élections générales de 2019 en tant que candidat pour le Parti travailliste dans la même circonscription, mes deux colistiers Anishta Babooram, Manoj Seeburn et moi-même avons travaillé de manière régulière et sans relâche dans la circonscription. Notre investiture pour les élections du 10 novembre n’est donc qu’une suite logique de notre engagement durant les cinq dernières années et la campagne électorale représente une continuité de cet engagement sauf qu’elle est, en ce moment, bien plus intense.

Pensez-vous que l’Alliance du Changement a une chance d’être élue dans la circonscription no 11 ? Quelle est votre plus grande force ?
Je considère, en toute humilité, que nous avons toutes les chances de remporter confortablement les trois sièges de la circonscription no 11. Cela s’explique par plusieurs facteurs :

1. Le profil des candidats présentés : nous sommes des professionnels issus d’une nouvelle génération de politiciens, dotés des compétences, du sérieux, de la volonté et de la sincérité nécessaires. De plus, nous maîtrisons bien les principaux défis auxquels la circonscription est actuellement confrontée.
2. Nous avons également maintenu une proximité constante avec nos mandants au cours des cinq dernières années, contrairement à nos adversaires.
3. Des scandales ayant entaché le régime actuel, ainsi qu’un manque significatif de résultats, persistent malgré la présence de deux ministres et d’une PPS dans la circonscription.
4. L’Alliance du Changement est perçue comme une bouffée d’air frais pour les habitants de la circonscription numéro 11 et pour les Mauriciens en général.

À presque une semaine des législatives, que souhaiteriez-vous dire à vos adversaires ?
La politique est un débat d’idée et non un conflit de personnalités. Nous prônons une campagne menée dans le calme et la discipline dans le respect de l’autre. Mais si vous êtes à court de bilan et d’arguments, mieux vaut se taire que de se lancer dans des attaques personnelles, de bas étage, et sous la ceinture contre vos adversaires. De telles manœuvres désespérées ne feront que vous embourber davantage. Par apport à l’incident de Gros-Billot, il est regrettable que le ministre sortant, Mahen Seeruttun, ayant été hué par ses propres partisans du MSM, tente de rejeter la faute sur ses adversaires.