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Cinquantième rapport annuel : le Bureau de l’Ombudsman a traité 661 plaintes en 2023

L’Ombudsman Harry Ganoo lors de la présentation du 50e rapport de son bureau à Ebène.

En 2023, le Bureau de l’Ombudsman a traité 661 plaintes, contre 603 cas en 2022. La majorité concernaient des problèmes au niveau des conseils de district ainsi que des ministères. C’est ce que révèle le 50e rapport annuel de l’Ombudsman. 

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Dans son 50e rapport, le Bureau de l’Ombudsman explique avoir reçu 639 nouvelles plaintes et traité 864 affaires au total. « Cela représente une augmentation de 2,4 % par rapport à 2022 (844 cas) et signifie que notre charge de travail continue d’augmenter d’année en année », peut-on lire. 

Parmi ces cas, 436 étaient des plaintes contre des ministères/départements, collectivités locales et l’Assemblée régionale de Rodrigues ; 203 affaires étaient des cas divers et 225 des affaires en attente reportées de l’année précédente. « Nous avons enquêté sur 661 plaintes, comprenant 436 nouvelles affaires et 225 affaires reportées de l’année précédente. Cela représente une augmentation de 9,7 % par rapport à l’année dernière (603 affaires en 2022) », précise le rapport. 

Le Bureau de l’Ombudsman ajoute de plus avoir finalisé 606 affaires en 2023. « Celles-ci comprenaient des affaires nouvellement reçues, des affaires en attente reportées de l’année précédente et d’autres cas qui ont été finalisés sans enquête, tels que ceux sans compétence ou des plaintes prématurées. Cela représente 70 % des affaires traitées, et les 30 % restants (258 affaires) ont été reportés à 2024 et étaient encore en cours d’investigation au moment de la préparation de ce rapport », est-il écrit. 

Par ailleurs, le Bureau de l’Ombudsman a noté une hausse du nombre de plaintes reportées d’année en année (204 affaires en 2021 et 225 affaires en 2022). « Le nombre de plaintes encore en attente à la fin de 2023 a augmenté à 258, soit une hausse de 14 %. Les raisons des plaintes non résolues peuvent être attribuées à des affaires complexes nécessitant des ressources spécialisées non disponibles en interne, à l’expansion de nos exigences opérationnelles et aux délais de réponse prolongés de certaines autorités publiques », fait-on ressortir.  

L’Ombudsman, Harry Ganoo, se félicite des accomplissements de son bureau qui a 52 ans d’existence. « Nous menons l’enquête quand nous recevons des plaintes. Dans la majorité des cas, celles-ci sont avérées. Pour 2023, que 30% des cas n’ont pu être résolus », indique-t-il. 

Il convient de noter qu’un nouveau système de gestion des plaintes en ligne sera mis en place. De plus, des campagnes de sensibilisation intensives seront organisées. Celles-ci auront pour objectif d’informer le public sur les services disponibles et les démarches à suivre pour déposer une plainte. En outre, une nouvelle section « Frequently Asked Questions » a été récemment ajoutée sur le site web pour aider les personnes confrontées à la discrimination.

« Nous mettons en place un système de gestion des plaintes en ligne qui intégrera un suivi en temps réel, permettant ainsi aux plaignants de savoir où en est leur enquête et de recevoir des informations actualisées », souligne le Senior Investigations Officer du Bureau de l’Ombudsman, Amarnath Ramtahul. 

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