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Cimetières : absence d’éclairage, murs bas et portails entrouverts favorisent l’entrée des malfaiteurs

De jour comme de nuit, on entre facilement dans les cimetières.

Le Défi Plus démontre les trois facteurs qui favorisent l’accès des malfaiteurs dans les cimetières. Absence d’éclairage, murs bas, ou encore des portails ouverts ou  entrouverts… 
23 h 45. Il fait nuit noire au cimetière de Bois-Marchand à Terre-Rouge. Le portail est grand ouvert. Notre véhicule emprunte lentement l’allée principale. Seuls les phares de notre véhicule procurent un éclairage dans ce lieu de repos éternel destiné aux morts. Le silence est pesant.

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Après une inspection d’une dizaine de minutes, nous décidons de nous garer en face de l’entrée principale. Au bout d’une vingtaine de minutes, nous décidons de nous en aller.
Nous nous rendons aux cimetières des Salines. Les quatre cimetières sont mal éclairés. Il est minuit passé d’une quarantaine de minutes. Deux des trois portails sont entrouverts. Nous décidons d’emprunter à pieds les deux allées du cimetière, munis simplement d’une lampe de poche. Nous nous faufilons entre les caveaux. Rien à l’horizon, sauf quelques chiens qui traînent. Nous décidons de faire demi-tour après une dizaine de minutes de marche entre les morts.

Même scénario au cimetière de St-Martin à Mont-Roches. Le  portail  principal est entrouvert. Une chaîne relie les deux poignets pour empêcher une ouverture complète du portail. La clôture en pierres fait moins d’un mètre de haut. Le cimetière est pourvu de quelques lampadaires fluorescents, dont un placé au beau milieu de la croisée.

Il est 2 h 15 et un silence total règne dans ce lieu dont la paix éternelle des défunts est souvent dérangée par des actes de sorcellerie. Après une heure et quinze minutes d’attente infructueuse, nous décidons de mettre le cap sur le cimetière de Bigarade à Curepipe.

Ce cimetière, qui se situe dans le centre du pays, est totalement différent des trois autres que nous avons précédemment visités. La clôture fait plus de deux mètres de haut, le lieu est entièrement éclairé. La croisée des allées est très propre, sans la moindre trace de bougies, de fleurs sèches ou de noix de cocos. Les deux portails étaient grands ouverts. C’est ce qui nous a permis de pénétrer le lieu en voiture malgré l’atmosphère pesante. L’hiver tire pourtant à sa fin, mais l’air est encore très frais sur le plateau central. 

Après une trentaine de minutes de route, nous atteignons le cimetière de Cap-Malheureux. Il est environ quatre heures du matin. « Nou ti tann dir ki dimounn fer travay dan asoir dan simityer Cap Malheureux». 

La clôture ne fait pas plus d’un mètre de haut. Les deux portails sont entrouverts et l’enceinte est dépourvue d’éclairage. Nous nous garons en face de l’entrée principale. Aux dires des habitants de la région, le cimetière est souvent témoin d’actes malveillants « aux petites heures du matin ».  Après avoir attendu pendant une quarantaine de minutes, nous décidons de rentrer. 
 

 

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