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Chute de l’ex-«rising star» du MSM

Lors du dernier remaniement, Vickram Hurdoyal, a eu la confiance du PM.

Élu pour la première fois aux élections générales de novembre 2019, à la grande surprise, Vikram Hurdoyal accède au poste de ministre de la Fonction publique lors de la formation du gouvernement. Réputé discret et peu communicatif en tant que ministre, mais très présent dans sa circonscription no 10 (Montagne Blanche/GRSE), il sera promu ministre de l’Agro-industrie lors d’un mini-remaniement du 30 août dernier. Il hérite ainsi d’un ministère de premier plan et particulièrement important pour tout gouvernement dans le contexte mauricien en raison de son impact dans la région rurale.

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Pourquoi ce choix ? « Nous pensions qu’il ferait un bon ministre de l’Agro-industrie, car c’est un secteur qu’il connaît déjà très bien, ayant fait fortune en tant qu’entrepreneur dans ce domaine », explique-t-on au Bureau du Premier ministre. « C’était un gage de confiance de la part du Premier ministre », ajoute-t-on.

Il est également un fait que Vikram Hurdoyal a des assises solides au no 10. En tant que candidat de la plateforme « Réveil des jeunes », il récolte 9 775 voix et se place en septième position aux élections générales de 2014.

Sollicité à la fois par le MSM et le PTR, il optera finalement pour le Sun Trust pour les élections du 7 novembre 2019. Ce sera un pari gagnant, car face à Navin Ramgoolam, ancien Premier ministre et leader du PTr, il récoltera 23 252 voix, soit 54,6 % du total des voix pour cette circonscription. L’écart entre le jeune politicien, qui se présente pour la première fois pour un grand parti, et Navin Ramgoolam sera de 5 716 voix. Ce dernier obtient 17 536 votes, soit 41,3 %.

Même son colistier, Zahid Nazurally, du Muvman Liberater, qui arrive en deuxième position avec 18 459 voix, soit 43,3 %, Vikram Hurdoyal le bat de 4 793 voix. Un peu plus de 10 % séparent Vikram Hurdoyal de ce dernier.

L’avenir de Vikram Hurdoyal au MSM était donc brillant. Cependant, se sentant peut-être trop fort, des menaces récentes de démission ont fortement déplu. La menace à peine voilée fin décembre de démissionner dans le sillage des nouvelles élections au conseil de district de Flacq, parce qu’il avait l’impression que Kishore Kumar Jewooth, alors président du conseil de district, n’était pas assez soutenu par le gouvernement, est passée en travers de la gorge de certains au Sun Trust. « Il ne s’agissait pas de la première menace », confie un membre de la direction du MSM.

 

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