Chenille légionnaire : d’autres plantations sont à risque

Les planteurs de maïs font d’énormes pertes en ce moment. Afin que d’autres plantations ne soient pas infestées par les larves (chenille légionnaire), la pulvérisation des champs avec des pesticides va continuer, car toutes les plantations du pays sont à risque. 

Les techniciens du ministère de l’Agro-industrie essaient de contenir la chenille légionnaire uniquement dans les plantations de maïs au pays. Car si la plantation de la canne à sucre est affectée, alors les planteurs feront d’énormes pertes. D’ailleurs, le Mauritius Sugarcane Industry Research Institute (MSIRI) a commencé depuis mardi dernier à faire des contrôles dans les différentes plantations du pays. À vendredi après-midi, un rapport déposé au siège du ministère faisait mention que les plantations de la canne à sucre qui se trouvent près des sites infestés par des larves n’ont pas été affectées. 

Au sein du ministère de l’Agro-industrie, on indique que si la chenille légionnaire n’a pas de maïs alors ce sont les plantations de la canne à sucre qui seront en danger, car elles se trouvent juste à côté. D’ailleurs, au Sri Lanka, ce sont les cannes à sucre qui ont été affectées et non les maïs. « Rien n’échappe à cette chenille. Il dévore tout sur son passage. Du coup, au sein du ministère, on préfère ne pas détruire les champs maïs. On compte les contenir dans les champs de maïs en aspergeant des pesticides », souligne un proche du dossier. Ce dernier indique que dans deux semaines la plantation de la pomme de terre va démarrer et les techniciens espèrent que la chenille ne va pas l’affecter. 

Le Chief Executive Officer de la Food and Agricultural Research and Extension Institute (FAREI), Ganeshan Seelavarn, a souligné vendredi après-midi que jusqu’à présent 28 sites sont contaminés et cela ne concerne que la plantation de maïs. « La semaine prochaine, ces plantations de maïs seront traitées un dernier coup avec du pesticide. Par la suite, les planteurs vont le faire eux-mêmes », a-t-il dit. Ce dernier a fait comprendre que les plantations de maïs se trouvent sur la bordure de la canne à sucre et, du coup, l’exercice de ‘spraying’ doit être effectué. En ce qui concerne la plantation de la pomme de terre, il a souligné que cela va débuter normalement dans deux semaines et il y aura un suivi. « Tout sera fait afin que d’autres plantations ne soient pas affectées », a-t-il dit.