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Charbonnier : un métier qui part en fumée

À l’ère des nouvelles technologies, un grand nombre de métiers tend à disparaître. Celui de charbonnier en fait partie, et rares sont ceux qui, comme Anil Kumar Ramratia, veulent encore y croire. Cet habitant de Roches-Noires, âgé de 45 ans, exerce ce métier sur un chantier à Poste-de-Flacq, pendant la période de coupe.

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Pour le charbonnier, quatre choses sont essentielles pour fabriquer le charbon de bois, un terrain adapté, du bon bois, de bonnes conditions météorologiques et une main-d’œuvre productive. Une des tâches essentielles du charbonnier porte sur le montage de la meule qu’il faut délimiter en une circonférence d’environ sept pas de diamètre. Un travail qui prend presque une semaine, voire deux.

Selon le charbonnier Ramratia, qui est épaulé par un collègue, tous deux doivent rester sur place. « Durant trois jours et trois nuits, nous ne devons pas quitter les lieux. Car on doit surveiller et contrôler la cuisson du charbon », confie le quadragénaire. Bien que le métier soit fatiguant et pénible, ces artisans aiment ce qu’ils font. Qu’il pleuve ou qu’il vente, ils sont toujours au rendez-vous. Pour eux, être charbonnier avec une vie moderne et les avancées de la technologie reste une aventure humaine très exaltante.

Ce n’est qu’après un mois passé sur le chantier que les charbonniers regagneront leur domicile pour se reposer pendant deux semaines.
   

 

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