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Chagos : Pravind Jugnauth salue Rishi Sunak et vilipende Boris Johnson

Le Premier ministre a réaffirmé de sa détermination concernant le dossier Chagos.

 « Je suis heureux que nous ayons commencé les négociations avec les Anglais. En fait cela a débuté après ma rencontre avec Elizabeth Truss. Je suis ravi de constater que Rishi Sunak est sur la même longueur d'onde et qu’on continue. » C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre, Pravind Jugnauth, qui s’exprimait lors de la commémoration de la déportation des Chagossiens, observé le vendredi 3 novembre au Quai C, dans le port. Le Premier ministre n’a pas manqué de rappeler que c’est sir Anerood Jugnauth qui « a entamé cette longue bataille et a finalement obtenu un avis consultatif historique ». « Aujourd'hui, nous poursuivons sa mission, qui demeure toujours un grand défi », a-t-il ajouté. 

Pravind Jugnauth a sévèrement critiqué l’ex-Premier ministre britannique, Boris Johnson a été sévèrement critiqué, le qualifiant de personnage « infecte ».  Il a affirmé que lorsqu’il a rencontré Boris Johnson pour la première fois, il lui a exprimé la nécessité d'ouvrir des discussions sur la souveraineté des Chagos. « Il m’a alors donné rendez-vous au Rwanda pour travailler sur la voie à suivre. Cependant, quand nous sommes arrivés là-bas, nous n’avons pas pu le rencontrer. Ou realize... Li enn Premye minis, li donn randevou… apre mwa mo bizin al rod li ! », a raconté le chef du gouvernement. 

Ce dernier a soutenu avoir, cependant, fait preuve de persévérance pour le retrouver. « Kan noun zwenn, li diman mwa ki distans ena ant Sagos ek Moris. Lerla, monn dimann li ki distans ena ant Sagos ek Langleter », a lancé le Premier ministre.

Devoir de mémoire

Pravind Jugnauth a souligné l’importance de commémorer la déportation des Chagossiens. « Nous devons nous rappeler et comprendre ce qui s'est passé pour ne jamais oublier la souffrance infligée à la population qui habitait les Chagos. Cette cérémonie de commémoration est une occasion précieuse pour nous rappeler chaque année », a-t-il dit. 

Selon lui, la situation est encore plus difficile aujourd'hui, « car nos compatriotes n'ont toujours pas la possibilité de retourner visiter ces îles. Lors de mon discours aux Nations Unies, j'ai déclaré que cela équivalait à un crime, et je suis déterminé à poursuivre le combat sans relâche pour que nous puissions enfin obtenir notre souveraineté sur ces terres », a ajouté le Premier ministre.

 

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