Kassy Beekarry, 38 ans, s’est retrouvé en fauteuil roulant après un accident de la route. Depuis, il ne peut compter que sur le soutien de son épouse, sa pension d’invalidité ne suffisant pas à couvrir les dépenses liées à son handicap. Pour l’aider, la Global Rainbow Foundation va lui offrir une moto à trois roues.
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Bonne nouvelle pour Kassy Beekarry. Cet habitant de Lallmatie, qui souffre d’un handicap depuis plus de cinq ans, bénéficiera d’une chaise motorisée (moto à trois roues). L’annonce a été faite par Armoogum Parsuramen, président de la Global Rainbow Foundation sur l’antenne d’Xplik ou K jeudi dernier. Kassy Beekarry, 38 ans, s’est retrouvé en fauteuil roulant après que sa colonne vertébrale a été endommagée dans un accident de la route. Depuis, il est contraint de compter sur le seul soutien de son épouse. Toutefois, sa pension d’invalidité ne suffit pas à couvrir les dépenses liées à son état. Et vu son handicap, Kassy a du mal à trouver un emploi adapté. Cet ancien tôlier s’est alors décidé à emprunter Rs 300 000 auprès de la Banque de développement afin de financer le lancement d’un petit commerce. « Depuis deux ans, mon épouse gère une tabagie. Elle y vend du pain, des sandwiches et autres victuailles. Malgré cela, les recettes ne suffisent pas pour joindre les deux bouts. Ma pension sert à régler les mensualités du prêt. Je suis dans l’incapacité de me procurer une chaise motorisée qui me permettrait de me déplacer de manière autonome et de travailler comme marchand de pistaches et autres amuse-gueules lors des matchs de foot dans la région de Lallmatie », confie Kassy. Par l’intermédiaire d’un proche, il a contacté la Global Rainbow Foundation au moment où cette organisation non gouvernementale a fait don de fauteuils roulants motorisés aux personnes souffrant d’un handicap moteur. Armoogum Parsuramen, le président de la Global Rainbow Foundation, était à l’antenne de Radio Plus. « Nous sommes très attentifs aux cas les plus méritants, à tous ceux qui, malgré leur handicap moteur, se battent pour regagner leur autonomie et travailler sans dépendre des autres. Il nous fallait d’abord enquêter pour voir si le demandeur satisfaisait à ces critères, car certains demandeurs ne font aucun effort et ont des exigences exagérées », a-t-il précisé.
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