C’est tabou : survivre à l’infidélité

Christiane Valery, l’invitée incontournable de Radio Plus, était au micro de Caroline. La psychothérapeute se penche cette semaine sur la question d’infidélité. Un mal qui ronge les relations sentimentales.

La praticienne de la relation d’aide à la personne souligne les différences qui séparent chaque individu. « La relation commence d’abord entre un enfant et ses parents. En grandissant, l’être humain recherche ce sentiment agréable. C’est ce qui amène à l’infidélité. On n’est pas là pour juger, mais pour comprendre le sentiment de la personne infidèle et celui de l’être trompé », précise Christiane Valery. 

« L’infidélité est un besoin qui pousse une personne vers celle ou celui qui lui permettra de combler ce manque. Reste qu’il est difficile d’avouer une trahison. Une telle révélation risque de blesser la personne trompée », souligne la psychothérapeute.

« Je suggère néanmoins de sortir du mutisme en évoquant cette tromperie. C’est en communiquant que l’on peut trouver une solution. On peut aussi présenter ses excuses. Le pardon engendre parfois des sentiments de rancœur, dangereux dans la relation de couple. Cela agit comme une gangrène qui tue la relation à petit feu. » 

L’experte indique que le cerveau humain est comme celui d’un reptile qui dégage de l’adrénaline et secrète de la cortisone. « Ces hormones suscitent un sentiment de colère, de douleur et exacerbe la violence. Pour sauver la relation, le meilleur moyen est de communiquer, de tenter de comprendre au lieu d’en rajouter . Il faut comprendre ces situations pour mieux y remédier. »

Christiane Valery vous donne rendez-vous à l’atelier « Les hormones du bonheur » le 17 mai à 10 heures. Un atelier vous enseignera comment affronter les difficultés, tout en gardant son équilibre et préserver une relation de couple. La psychothérapeute est joignable sur le 5 791 79 04.