« La situation se résume en trois D. Désillusion, démoralisation, désespoir. Maurice est en difficulté. Mais il n’y a pas lieu de harceler la population. C’est l’heure pour eux de partir et laisser le pays entre les mains d’une autre équipe compétente », a martelé Arvin Boolell, chef de file du groupe parlementaire travailliste lors de son discours sur le Budget 2021-2022.
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Il est d’avis que le ministre des Finances « a raté son départ ».
« C’est désolant », ajoute-t-il, « de constater que la corruption fait rage à Maurice. « Une feuille de route doit être établie dans le sillage du Budget 2021/2022. Nous devons savoir où nous allons et quand est-ce que les frontières seront rouvertes, entre autres », souligne Arvin Boolell.
« Nous avons l’impression que toute la population est déçue par les mesures du Budget 2021/2022 », dit-il.
Commentant le jugement du Privy Council dans l’affaire Betamax, Arvin Boolell fait ressortir que « la population est en train de payer le prix fort d’une vendetta politique ».
Heureusement, dit-il, que le Privy Council est la dernière instance judiciaire. Il a ensuite fait le parallèle entre l’affaire Betamax et MedPoint impliquant le Premier ministre, où le jugement a été en sa faveur.
Arvin Boolell a ensuite égratigné le gouvernement. « La séparation des pouvoirs est primordiale », martèle-t-il. Un gouvernement, poursuit le député du Parti travailliste, n'a aucun droit de s’ingérer dans les institutions. « C’est un pays où il y a des séparations de pouvoirs. Ils veulent provoquer une situation visant à rendre la vie du directeur de l’Audit difficile. Le gouvernement non seulement est en train d’envoyer les mauvais signaux à la population. Je ne suis pas surpris du manque de confiance de la population envers le gouvernement », ajoute Arvin Boolell.
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