Dans de nombreux cas, le problème est résolu pour leur plus grande satisfaction. En voici quelques-uns où une solution a été
Sous le signe de la solidarité : le mariage de rêve de Danilo et Danilla
10 mois se sont écoulés depuis la célébration du mariage féerique de Danilo et Danilla. C’était le 19 février. Depuis, ils ont encore des étoiles dans les yeux et les photos leur permettent, encore aujourd’hui, de revivre ce moment.
Pour rappel Danilo, paraplégique, avait signifié au Defimedia Group l’intention de demander sa main à sa dulcinée le jour de la Saint-Valentin. Au niveau de l’État civil, c’est la date du 19 février qui avait été fixée.
Après un appel sur les ondes de Radio Plus, durant l’émission Explik ou Ka, le mariage a été préparé en 48 heures. Cet évènement a pu se faire grâce à la participation de nombreux volontaires qui ont immédiatement appelé la radio après cet appel à la solidarité. La cérémonie a eu lieu devant un parterre d’invités à Mo Karaye, un espace fourni par la Fondation ENL, avec l’aide de Mario Radegonde et Curtis Chundee.
D’autres partenaires étaient présents pour faire de ce moment un véritable succès pour le plus grand plaisir des nouveaux mariés, et surtout de Danilla, émue par la surprise de son amoureux.
Les internautes, qui ont suivi ce mariage sur la page Facebook Defimedia.info, ont tous été touchés par la démarche de Danilo, son beau discours et la première danse du couple sur la chanson Perfect d’Ed Sheeran.
Rien que le fait d’en parler fait monter les larmes aux yeux de Danilla et de Danilo. Ils ont regagné Rodrigues depuis le 11 novembre dernier où ils filent le parfait amour. Danilo devra revenir à Maurice l’année prochaine pour une nouvelle opération. Il sera bien sûr accompagné par Danilla. Pour ce couple, l’année 2020 est « Ze year » !
Naissance durant le confinement : des parents de jumelles saluent la solidarité mauricienne
Cédric Amadis, âgé de 30 ans, est amputé du pied droit depuis plusieurs années. Il est devenu père de deux filles le 20 mai. Malheureusement, sa compagne Séphora et lui, dépourvus de moyens financiers, n’ont pas pu se préparer comme il se doit pour accueillir leurs jumelles. C’était sans compter sur la générosité des Mauriciens qui ont fait preuve d’une belle solidarité.
Cédric Amadis était ravi d’apprendre que sa compagne allait mettre au monde des jumelles. « Déjà, l’annonce de l’arrivée d’un enfant est un grand bonheur, mais en avoir deux, c’est encore plus immense ! », confiait-il. Malheureusement, cette joie a été de courte durée à cause de leur situation financière difficile. À l’antenne, Cédric avait expliqué : « Je suis le seul à travailler, car ma compagne doit faire attention à sa santé. Je livre des produits à domicile pour le compte d’une compagnie. Mon salaire dépend des ventes. Nous n’avons pas grand-chose pour nos jumelles à part un berceau et trois vêtements de rechange ».
Comme il ne voulait pas baisser les bras, il a décidé d’approcher la rédaction pour solliciter l’aide des Mauriciens et son appel n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. En effet, le couple a reçu un grand nombre d’accessoires et des vivres pour ses jumelles.
Triste hommage : le petit Sthane n’est plus
C’est une des plus tristes nouvelles publiées dans la rubrique Human Story. Il s’agit du décès du petit Sthane. Ce dernier a laissé un grand vide dans le cœur de tous ses proches et aussi dans celui de toutes les personnes qui se sont mobilisées pour lui venir en aide.
Sthane, âgé de 10 ans, souffrait d’une déficience de globules blancs et d’anticorps. Il devait se rendre en Inde pour suivre des traitements, mais il a été bloqué à Maurice à cause de la fermeture des frontières. Une période difficile pour Sthane et ses proches. Ces derniers ont lancé régulièrement des appels pour obtenir des plaquettes de sang. Mère et fils ont aussi partagé leurs moments de complicité sans savoir que cela allait être les derniers. De plus, la maman de Sthane, qui était restée en contact avec l’équipe du Defi Media Group pendant toute la durée du confinement, a partagé les beaux dessins de son fils ainsi que de belles photos de ce dernier. Ce petit bonhomme courageux a eu la chance, durant sa courte vie, d’avoir une maman extraordinaire qui a fait partie des finalistes de Vibe Moris. Elle avait composé une très belle chanson pour son fils et la vidéo avait ému aux larmes les internautes.
Sthane a rendu l’âme le 25 juin. Tout le monde se souvient de lui comme d’un petit garçon gaillard qui aimait ses camarades de classe et passer de bons moments avec sa famille.
On ne t’oubliera jamais petit gars !
Ils dormaient dans une voiture dans les rues de la capitale
Kurvin et Lorna Toby, mariés depuis plus de 12 ans, ont connu des moments difficiles. Grâce à la générosité des Mauriciens, ils ont dorénavant une maison et ont aussi obtenu de l’emploi.
Une fois le confinement levé, Kurvin et Lorna Toby se sont retrouvés à la rue avec leur fils de trois ans. « Nous avons été surpris que notre employeur nous mette à la porte après la fin du confinement sous prétexte qu’il n’était pas satisfait de notre travail. Ses propos sont blessants, car nous avons tout quitté pour travailler chez lui. On faisait notre travail de manière consciencieuse », avait expliqué Kurvin à la rédaction. Le couple a cherché une maison à louer après le confinement, mais en vain. « Nous n’avons pas eu d’autre choix que de passer nos nuits dans notre véhicule. Nous avons entassé quelques-uns de nos effets personnels dans le coffre », a expliqué Kurvin.
Nouveau départ
C’est après avoir lancé un appel à la solidarité que le couple a eu droit à un nouveau départ. Le cas des Toby a touché bon nombre de Mauriciens qui les ont aidés généreusement. Juste après leur appel, une habitante du Nord leur a cédé gratuitement une maison, jusqu’à présent inhabitée. « Nous nous sommes installés dans la maison et notre garçon a été admis dans une école pré-primaire gratuitement », explique le père de famille. Ce dernier a été employé comme chauffeur par un homme qui a entendu son appel à la radio.
Grâce à la générosité de ces bons Samaritains, le couple écrit dorénavant une nouvelle page dans sa vie.
En situation de handicap depuis 16 ans, Karine touche enfin sa pension
Pendant plus de 15 ans, Karine a rencontré des difficultés financières. Puis, sa vie s’est améliorée grâce à l'émission Explik ou ka. Karine, âgée de 36 ans, est mère de six enfants. Il y a 16 ans, suite à une anémie cérébrale, elle a perdu la mobilité de la partie droite de son corps. Malgré tout, Karine a tenté tant bien que mal de mener une vie normale, mais elle a rencontré divers déboires en amour. Elle a eu trois compagnons, dont un qui est décédé dans un accident. Le premier était violent, tandis qu’un autre est reparti vivre à Rodrigues et a coupé tout contact avec elle. C’est ainsi qu’elle s’est retrouvée seule à élever ses enfants avec uniquement sa pension d’invalidité. Quand celle-ci a été supprimée l’an dernier, la rédaction a référé son cas à Dharma Ramjunum, Deputy Commissioner au ministère de la Sécurité sociale.
Ce dernier avait indiqué à Karine les documents qu’il fallait présenter au Comité médical. Tout est bien qui finit bien, puisqu’elle bénéficie enfin de sa pension depuis quelques semaines.
L’appel de Marie Dominique a été (partiellement) entendu
Marie Dominique est une habitante de Rose-Hill âgée de 48 ans. Depuis trois ans, elle est retournée vivre chez sa mère de 82 ans, avec ses trois enfants, après avoir quitté son mari. Elle a contacté l’équipe d’Explik ou Ka pour venir en aide à sa mère qui vivait dans une maison délabrée avec une cour laissée complètement à l’abandon. À l’antenne, elle avait expliqué : « Je cherche des volontaires pour construire une maison avec barres de fer et des feuilles de tôle. Je fournirai les matériaux moi-même, mais j’ai besoin de conseils sur ce qu’il faut acheter. Il faut aussi construire un mur pour protéger la cour des inondations ». Des volontaires, qui ont entendu son appel, ont construit le mur et elle a payé pour le crépissage. Satisfaite, elle a remercié l’équipe d’Explik Ou Ka, néanmoins, elle attend toujours de l’aide pour la réfection du toit de la maison.
Gaëtan peut enfin profiter de sa voiture
En juillet 2017, Gaëtan A., 56 ans, un habitant de Beau-Bassin, a acheté une voiture japonaise neuve à Rs 735 000 (avec une licence de taxi). Au total, il a dû débourser presque Rs 1 million avec l’assurance et les autres frais.
Mais voilà, après deux mois, la voiture a eu plusieurs défaillances techniques. Au garage de l’agence, des mécaniciens ont expliqué à Gaëtan qu’il y avait un souci avec le disque. Celui-ci a été remplacé en pas moins de trois fois, mais le problème a persisté.
Ensuite, les sièges ont été abîmés et l’agence a fait le nécessaire. Puis, la direction de la voiture a été remplacée. Le presse-disque et le roulement, tous deux affectés, ont été changés. Mais les déboires de Gaëtan étaient loin d’être terminés. Sa voiture est tombée plusieurs fois en panne. Non seulement a-t-il dû débourser une fortune pour être dépanné, mais il s’est trouvé dans l’embarras quand sa voiture est tombée en panne alors qu’il transportait un couple qui se rendait à une veillée mortuaire.
Par la suite, les problèmes se sont accumulés et à un moment donné, l’agence a refusé de prendre à sa charge les réparations de la boîte de vitesse. Alors que sa voiture n’avait pas parcouru 100 000 km, Gaëtan a rencontré un lot de problèmes.
Aujourd’hui, avec l’aide de l’équipe d’Explik ou Ka, un compromis a été trouvé entre le propriétaire de la voiture et l’agence. Certes, il a eu à mettre la main à la poche, mais sa voiture lui donne enfin satisfaction.
Le cas particulier d’Avishek
Depuis dix ans, Avishek Shivram, un jeune homme âgé de 25 ans qui habite à Melrose, était alimenté uniquement par un tube. Avant d’espérer de se nourrir normalement, il était impératif qu’il subisse une deuxième intervention chirurgicale délicate qui ne pouvait être effectuée que par le Dr Nicholaev Emile Kolarov. Ce dernier, qui est un éminent chirurgien bulgare, a suivi le cas d’Avishek depuis le début. D’ailleurs, il l’a opéré la première fois. Malheureusement, son contrat avait pris fin et il attendait qu’il soit renouvelé par le ministère de la Santé. Entre-temps, la santé d’Avishek se détériorait…
Grâce à l’intervention de l’équipe d’Explik ou Ka, le contrat du médecin a pu être renouvelé. Avishek a été opéré avec succès et aujourd’hui, il va beaucoup mieux.
Le combat de Joël en faveur de son épouse se poursuit
Des médecins indiens lui ayant donné espoir, Joël William, 34 ans, un menuisier qui habite à Pamplemousses, a voulu retourner en Inde pour offrir une chance à sa femme Suchitra, 32 ans, qui souffre d’un cancer des poumons. Mais pour cela, il avait besoin d’un coup de pouce du ministère de la Santé et il l’a eu. Ensuite, il a pu compter sur la générosité des Mauriciens, dont deux qui sont actuellement à l’étranger et qui ont offert les billets d’avion. Au total, Joël avait besoin de plus de Rs 500 000. Finalement, il a pu emmener sa femme à l’hôpital Artemis de New Delhi, Inde, et ils y sont toujours.
Suchitra s’était déjà rendue dans cet hôpital l’an dernier, avec le soutien du ministère de la Santé. Cependant, pour se donner une chance de survivre, ses médecins indiens traitants lui ont demandé de retourner en Inde en toute urgence pour continuer le traitement.
Une tumeur près du cœur
La jeune femme est tombée malade en septembre 2019, soit moins d’un an après son mariage. « Elle était en bonne santé jusque-là et ne présentait aucun symptôme. Elle est restée hospitalisée pendant trois mois, tour à tour à l’hôpital du Nord et à celui de Poudre-d’Or. Au commencement, elle souffrait d’une grippe et toussait beaucoup et une radioscopie a révélé qu’elle avait de l’eau dans les poumons. Selon les médecins, la bronchite s’était transformée en une pneumonie », a raconté Joël William.
Par la suite, un scan a révélé que Suchitra avait une tumeur près de son cœur. On a commencé à la traiter pour ce problème en novembre 2019. Le 4 décembre, ses médecins traitants ont pris la décision de l’envoyer en Inde et le 16 décembre, elle s’est envolée pour la Grande Péninsule, accompagnée de son mari. Elle a passé plus d’un mois à l’hôpital de New Delhi, mais son état de santé ne s’est pas stabilisé et elle a dû passer même deux jours à l’Intensive Care Unit.
Joël William a déclaré que les médecins indiens ont prescrit des médicaments qu’on ne trouve pas à Maurice, vu que le type de cancer développé par Suchitra est assez rare. « Ils m’ont dit qu’elle ne pouvait être traitée qu’en Inde », a-t-il dit. Tout le long de ce combat qui se poursuit, car Joël William croit que sa femme peut guérir, le couple a été soutenu par l’équipe d’Explik Ou K. Outre deux interventions à la radio, il y a eu également des articles qui ont été publiés dans les journaux.
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