Des douleurs au niveau du front, des tempes, de la nuque. Est-ce-une migraine, un simple mal de tête ou une céphalée de tension ?
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Les maux de tête font partie des ennuis de santé les plus courants. Habituellement et contrairement à la migraine, ils disparaissent d’eux-mêmes ou après la prise d’un analgésique. Comment les reconnaître et les soigner ?
La migraine est bien plus qu’un simple mal de tête ! Consultez votre médecin pour obtenir un diagnostique.
Selon le médecin généraliste, Dr Yasheel Aukhojee, il importe de distinguer le mal de tête, qu’on appelle une céphalée, de la migraine. Il existe plusieurs types de maux de tête : les céphalées de tension, les céphalées vasculaires et la migraine. « Les céphalées de tension peuvent être occasionnelles ou chroniques.
L’intensité des symptômes est de faible à moyenne. Une pression (ou une sensation de serrement) est ressentie au niveau du front et des tempes et elle est parfois accompagnée de douleurs au cou. Ce type de céphalée ne provoque ni nausées ni vomissements », dit-il.
Les céphalées vasculaires
La fréquence de ce type de mal de tête est d’un à deux jours, jusqu'à huit fois par jour, et sa durée, de quelques minutes à quelques heures. La douleur, très intense, pénétrante mais sans pulsation, se situe d’un seul côté de la tête. Des larmes, une congestion et de la sudation peuvent accompagner la douleur.
La migraine
Elle peut survenir une fois par an et jusqu'à trois fois par jour. La douleur, d’intensité moyenne à élevée, dure de quelques heures à quelques jours (habituellement entre quatre et 72 heures). Elle est de type pulsatile (sensation d’avoir des battements de cœur dans la tête). Elle se ressent sur un seul côté de la tête et s’accompagne souvent de nausées, de vomissements et d’hypersensibilité au son et à la lumière. Des signes avant-coureurs annoncent qu’un épisode de migraine se prépare.
Ils apparaissent habituellement quelques heures à deux jours avant la crise. Il s’agit de : fatigue, raideur à la nuque, fringales, bâillements, sautes d’humeur et sensibilité accrue à la lumière, odeurs et bruit. Environ 20 % des personnes qui souffrent de migraine expérimentent un phénomène neurologique qu’on appelle aura. Celle-ci dure de cinq à 60 minutes et précède la migraine. Elle se manifeste de différentes façons. Par des effets visuels : baisse de la vision, éclairs, vision double, engourdissements au visage, sur la langue, dans un membre et par des difficultés de langage.
Les facteurs de risque
Ils sont de deux types les facteurs de risque, d’origine non alimentaire ou alimentaire. Quelques exemples : le stress, la faim ou le saut de repas, la modification des habitudes de sommeil, un changement de pression atmosphérique. Déclencheurs d’ordre personnel ou environnemental : un environnement bruyant ou une lumière vive, le manque ou l’excès d’activités physiques, les odeurs inhabituelles (parfums, tabac, etc.), les changements hormonaux, certains médicaments, l’alcool, surtout le vin rouge et la bière, le café et les boissons gazeuses, les fromages vieillis. Déclencheurs alimentaires (les plus fréquents) : l’aspartame, les sulfites et le glutamate monosodique, le chocolat, les charcuteries, les aliments fermentés ou marinés.
La prévention
La première étape de la prévention des migraines consiste à découvrir les éléments ou les situations qui déclenchent les crises. Un journal des migraines permettra de consigner les circonstances entourant un épisode de migraine (aliments consommés, symptômes présents, état psychologique, conditions environnementales, etc.). Par la suite, il faut adapter son mode de vie en veillant à réduire son niveau de stress, à ne pas sauter de repas, à avoir une bonne hygiène de sommeil et à faire des exercices physiques régulièrement.
Le traitement
Si vous souffrez de simples maux de tête, il y a fort à parier que l’usage d’analgésiques, en vente libre, sera suffisant pour contrer la douleur. S’ils sont intenses, récurrents ou s'ils s’accompagnent de symptômes avant ou pendant l’épisode, il pourrait s’agir de migraines. Il est important de consulter un médecin pour obtenir un diagnostique. Si vous souffrez de migraines, il se pourrait que les analgésiques sans ordonnance ne soient pas suffisants. Si tel est le cas, votre médecin vous prescrira un médicament plus puissant, spécialement destiné au soulagement des migraines. Ils sont connus comme des antimigraineux.
Si vos migraines sont trop fréquentes, il vous prescrira un autre médicament, dans une optique préventive, que vous devrez prendre tous les jours régulièrement, afin de réduire la fréquence et l’intensité de vos migraines. Quels que soient les médicaments que vous utiliserez pour soulager vos maux de tête ou vos migraines (analgésiques, antimigraineux ou médicament préventif), votre pharmacien peut vous renseigner sur leurs bienfaits, leurs modalités d’usage, leurs effets secondaires et le risque d’interactions avec d’autres médicaments que vous prenez éventuellement. Faites appel à son expertise.
En résumé, la migraine est bien plus qu’un simple mal de tête passager ! Si vous ne savez pas exactement de quel mal vous êtes affligé, ne vous cassez pas la tête. Consultez votre médecin pour obtenir un diagnostique. Par la suite, vous pourrez prendre les mesures nécessaires pour réduire l’impact de la migraine sur votre bien-être et votre qualité de vie.
Astuce pour la repousse des cheveux
Préparez un masque capillaire à base de banane, d’huile et d’oeuf. Vous pouvez opter pour l’avocat, car tout comme la banane, il a la propriété d’accélérer la pousse des cheveux. Prenez un jaune d’œuf, une demi-banane et un peu d’huile de ricin ou d’huile d’olive. Mélangez le tout dans un bol. Passez le mélange sur votre cuir chevelu et après lavez vos cheveux avec un shampooing pour enlever les résidus huileux. Vous pouvez conserver ce masque deux jours au réfrigérateur.
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