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Centre de santé publique - Sirop «périmé» : les résultats des analyses attendus

Sirop

Un sirop pédiatrique portant la date de péremption « 05.18 » aurait été donné à un enfant à la médiclinique de Goodlands. La mère a porté plainte. La police et le ministère de la Santé enquêtent. Quant au sirop, il a été envoyé au Forensic Science Laboratory pour être analysé.

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La Criminal Investigation Division (CID) de Goodlands a ouvert une enquête sur les allégations formulées par une mère de famille contre un centre de santé publique. Cette dernière affirme que le médicament qui a été remis à son enfant est périmé, car la date de péremption « 05.18 » figure sur le flacon. C’est la raison pour laquelle elle a porté plainte à la police. Les enquêteurs ont saisi le flacon de sirop et l’ont envoyé au laboratoire scientifique de Réduit. Les résultats des analyses seront connus dans les prochains jours.

Jusqu’ici, trois personnes ont été interrogées par la CID. Les limiers ont entendu le médecin de service ayant ausculté le jeune patient et fait l’ordonnance. Le médecin a expliqué que l’enfant souffrait de fièvre et qu’il lui a prescrit un médicament à base de paracétamol ainsi que le sirop antitussif.

Les enquêteurs ont interrogé un autre membre du personnel affecté à la pharmacie. Ce dernier martèle avoir donné le bon sirop aux parents et qu’il n’était pas périmé. Une troisième personne a été entendue par la CID. Il s’agit d’un responsable du ministère de la Santé. L’enquête est menée par la Women Police Inspector Bundhoo et l’inspecteur Gungah de la CID de Goodlands. Le ministère a lui aussi ouvert une enquête.

Incidences

Selon un médecin généraliste, un médicament périmé peut provoquer des réactions allergiques graves dans le pire des scénarii. Il souligne cependant que la date de péremption est une indication que les effets du produit ne seront plus garantis après l’échéance.

Arshad Saroar, président de la Pharmaceutical Association of Mauritius fait ressortir qu’un médicament expiré peut ne pas avoir d’incidence notable dépendant du temps qui s’est écoulé après la date de péremption, des conditions de conservation et du type de médicament.

Le pédiatre Ryad Joomye abonde dans son sens. Il souligne toutefois qu’il vaut mieux éviter un produit, aliment ou médicament, dont la date de péremption est arrivé à échéance.

« La plupart des médicaments expirent réellement un à deux ans après la date indiquée sur le produit », estime-t-il.

Le risque serait donc minime « dépendant du type de médicament ». Techniquement, un produit expiré ne devrait pas être vendu. L’article 24 (b) de la Pharmacy Act 1983 stipule que « nul ne doit vendre de médicaments dont la durée de conservation a expiré », indique Arshad Saroar.

 

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