Ses enfants sont âgés entre 16 ans et 1 an. Et c’est pour leur sécurité, dit Caroline, qu’elle s’est rendue au centre de refuge de Cascavelle. Jusqu’à présent, 50 personnes, dont 36 enfants, s’y trouvent.
« Mo’nn prefer vinn la pou mo bann zanfan. Mo’nn apran ki siklonn-la for », dit Caroline. La mère de famille confie que sa maison sise à Résidence La Ferme, Bambous, a été détruite lors du passage du cyclone Batsirai. « J’ai pu la réparer peu après. Hélas, l’eau de la pluie s’y infiltre. »
De son côté, Priscilla Philippe s’est rendue au centre de refuge Cascavelle pour offrir de la nourriture aux sinistrés. Elle explique que « quand un malheureux crie, l’Éternel entend… »
Elle révèle avoir vécu dans la misère. « Je comprends le calvaire de ces sinistrés car j’ai déjà traversé cette phase, il y a longtemps. Ce n’est pas facile. Par la grâce de Dieu, aujourd’hui, je peux les aider. Nou pa bliye nou lamizer », confie la bénévole issue de Bambous.
En raison des conditions cycloniques, quelque 534 personnes se sont dirigées vers les centres de refuge ouverts à travers le pays. On dénombre plus de 200 enfants.
Maurice est toujours sous le coup d’un avertissement de cyclone de classe 4.
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