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Central Electricty Board : on lui réclame des impayés de Rs 17 000

Central Electricty Board de Curepipe

Un habitant de Quatre-Bornes a sollicité la rédaction d’Xplik ou K durant la semaine écoulée. Cet abonné frustré dit avoir soumis une demande au Central Electricity Board pour un nouveau compteur. Il est tombé des nues en apprenant qu’il avait des arriérés de Rs 17 000 à payer.

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Aswin Dookhee est dans tous ses états. Ce Quatrebornais de 43 ans dit ne pas  comprendre pourquoi le Central Electricity Board (CEB) lui réclame une somme de Rs 17 000. « Je ne dois pas d’argent au CEB.  Je ne comprends pas pourquoi cet organisme me réclame cette somme. J’ai toujours réglé mes factures en temps et en heure », peste cet abonné.

Le quadragénaire explique qu’il a soumis une nouvelle demande pour un compteur électrique. « J’ai alors appris du CEB que j’avais des arriérés. Je maintiens que je ne dois rien à cet organisme », soutient-il. Aswin Dokhee ajoute avoir été estomaqué d’appendre qu’il devait... Rs 22 000, « une note très salée », au CEB.

« Lorsque je me suis renseigné pour connaître l’origine de ces arriérés, les officiers du CEB m’ont informé que le meter-reader n’avait pas vérifié mon compteur quand il a procédé au relevé de ma consommation d’électricité mensuelle », lâche le monsieur. Au total, ajoute-t-il, le CEB lui a réclamé six mois d’arriérés.

« J’ai protesté, fulmine l’abonné, quand je me suis entretenu avec les officiers, ils ont accepté de faire une réduction et les « impayés »

ont été réduits à Rs 17 000. Je ne comprends pas comment le CEB peut-il me réclamer des arriérés qui datent de 2008. Or, j’ai soumis sans encombre des demandes pour plusieurs compteurs, les années suivantes, sans que le CEB ne me rappelle que je devais cette somme. »  

De son côté, Aansa Beedacee, la Corporate Communication Officer du CEB, explique : « Selon un article du Code civil, le CEB dispose de 10 ans pour poursuivre une personne pour des impayés. Dans le cas de cet abonné, en 2009, un rappel lui a été servi concernant cette somme due. Durant la même année, le représentant légal du CEB lui a servi une mise en demeure pour factures impayées » se défend la responsable.


Elle demande un compteur à son nom : procédures retardées à cause d’arriérés

Elle vit avec ses trois enfants en bas âge à la lueur d’une bougie. Son mari l’a quittée, laissant des factures d’électricité impayées. Conséquences, les démarches de Noëline Legentil pour avoir un compteur électrique sont vouées à l’échec. « Le Central Electricity Board refuse de me connecter au réseau et me réclame le paiement de l’ardoise laissée par mon mari », s’indigne Noëline.

Elle est tombée des nues en apprenant que ce dernier devait des impayés de Rs 21 200.

« Les préposés du CEB m’ont demandé Rs 8 000 pour que je puisse obtenir un nouveau compteur », lâche-t-elle. « Je suis d’accord pour payer la somme due, mais comprenez qu’il me sera très difficile de payer
Rs 8 000 d’un coup, car mon salaire de base s’élève à Rs 8 500 mensuelles. Comment vais-je faire pour trouver une telle somme ? »

Noëline nous affirme qu’elle a proposé des versements de Rs 2 000 pour solder peu à peu ses impayés, mais selon ses dires, les officiers du CEB auraient refusé sa proposition.

Sollicitée pour un commentaire, Aansa Beedacee, Corporate Communication Officer du CEB soutient : « Selon nos relevés, malgré la séparation du couple, il y a bel et bien eu consommation d’électricité. Il faut donc payer. Nous comprenons que vu les faibles revenus de la dame, il lui sera difficile de payer cette somme d’un coup ». Et d’ajouter : « À mon niveau, je me suis entretenue avec le responsable du département Customer Care pour reconsidérer son cas et trouver une solution appropriée », a-t-elle déclaré.

 

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