C’est vers 16 heures vendredi 9 septembre que l’avocat Me Kailash Trilochun, accompagné de ses hommes de loi, dont Me Rama Valayden, ont quitté les locaux du Central CID aux casernes centrales.
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Kailash Trilochun a été autorisé à rentrer chez lui après son audition, qui a débuté vers 11 heures, dans le cadre de l’enquête policière sur l’agression au cutter de Bhanoodutth Beeharee, Chairman de l’Information and Communication Technologies Authority (Icta), survenue en pleine rue à Port-Louis le 26 mai.
Me Rama Valayden, dans une déclaration aux journalistes à sa sortie du bureau du Central CID, déclare que son client reste à la disposition de la police. La police, dit-il, va référer le dossier au Directeur des poursuites publiques (DPP) pour décider de la marche à suivre.
Rama Valayden explique qu’il a demandé à la police de tenir un exercice de confrontation entre Désiré Sylvio Candahoo et Kailash Trilochun. Cet exercice, selon lui, est primordial, car le suspect Désiré Sylvio Candahoo n’a fourni à la police aucune date, heure et aucun endroit précis où « son client lui aurait soi-disant donné l’ordre » pour agresser Bhanoodutt Beeharee.
La police, selon Rama Valayden, n’a pas accédé à sa demande. Il dit avoir alors fait comprendre aux enquêteurs que ce refus est contraire à l’article 10 de la Constitution. Il affirme que c’est suite à son intervention et celle d’autres hommes de loi de Kailash Trilochun que ce dernier a été autorisé à partir.
Désiré Sylvio Candahoo, principal suspect arrêté et toujours en détention préventive, a allégué dans sa déposition à la police que Kailash Trilochun serait le commanditaire de l’agression de Bhanoodutt Beeharree.
Kailash Trilochun nie en bloc les allégations formulées contre lui.
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