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Célia Trinh Dinh : le tatouage dans la peau

Célia Trinh Dinh, 19 ans, est apprentie tatoueuse au salon Tchap Tattoo, à Grand-Baie. Elle raconte sa passion et révèle son inspiration. 

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L’art n’attend pas le nombre des années. Depuis son enfance, Célia voue un amour sans bornes à l’art en général. Une passion qui coule de source dans ses veines, car dans la famille Trihn Dihn, de Pointe-aux-Piments, le penchant pour les arts se transmet de génération en génération.

« Mon père aimait l’architecture, mais il n’a jamais suivi de cours dans ce domaine et il n’avait pas de diplôme. De ce fait, on ne pouvait reconnaître ses travaux et c’était d’autres architectes qui les signaient. Il était très doué en dessin. Mon grand-père, lui, a fui son pays, le Vietnam, pendant la Première Guerre mondiale à l’âge de 16 ans. Il s’est rendu en France, afin de pouvoir vivre de l’art », raconte Célia. 

Adolescente, Célia avait déjà des modèles qui l’inspiraient pour les tatouages. Notamment les célébrités qu’elle idolâtrait. Mais sa fenêtre et ses principales sources d’inspiration vers ce monde ont été son père et son frère. « Mon père n’avait qu’un seul tatouage, mais quand mon frère a grandi, il s’en est fait faire plusieurs et de là, j’ai commencé à côtoyer des gens de ce milieu. Pour mes 18 ans, je me suis offert quatre tatouages et deux piercings », explique-t-elle.

Aujourd’hui, Célia a fait de sa passion son gagne-pain. Elle est apprentie tatoueuse et dessinatrice à plein temps au salon de tatouage Tchap Tattoo, à Grand-Baie. Tout comme son père et son grand-père, elle a tracé sa route malgré les obstacles. 

« Je n’ai pas suivi de cours de tatouage, car il n’y en a pas à Maurice. Je suis simplement venue au salon et je leur ai montré mes dessins. J’ai eu de la chance, car on m’a embauchée et ici, j’apprends vraiment sur le tas », confie-t-elle. 
Pour la jeune artiste, le tatouage est une façon de s’exprimer. « Cet art est gravé sur notre peau à vie. Ça peut être quelque chose pour soi, comme une signification qu’on est seul à comprendre, ou alors, c’est peut-être une façon de transmettre un message aux autres. »

Celia

Premier amour

Ce qui la satisfait dans ce métier, c’est d’abord le fait que les gens sont prêts à lui faire confiance. « Graver quelque chose sur la peau de quelqu’un, ce n’est pas rien et voir le bonheur des gens lorsqu’ils sont satisfaits du résultat est vraiment gratifiant pour un artiste. »

Célia a exploré plusieurs domaines dans le monde du travail. Elle a commencé à travailler dès l’âge de 13 ans pendant ses vacances scolaires. C’est sa maman qui lui a inculqué ce sens du travail et les principes qui en découlent, précise-t-elle. 

Elle a touché à plusieurs emplois : téléagente, serveuse, vendeuse, dessinatrice, apprentie tatoueuse… Elle projette de se consacrer à l’art, son premier amour. 

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