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Célébrations de Divali à Flacq : l’Icac ouvre une enquête sur le conseil de district

ICAC

Des millions de roupies ont été déboursées pour les célébrations de Divali en 2016 et 2017 à Flacq. À la suite d’une plainte du conseil de district de Flacq, une enquête préliminaire est ouverte par l’Independent Commission Against Corruption.

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La commission anticorruption (Icac) ouvre une enquête préliminaire après la réception d’une lettre de dénonciation du conseil de district de Flacq portant sur les célébrations de Divali en 2016 et 2017 à Flacq. Depuis deux ans, le conseil de district organise une grande fête avec spectacle culturel par des artistes locaux et indiens. Ce faisant, il en a fait un vrai happening et a attiré des milliers de spectateurs. Alors qu’il passe par des appels d’offres pour réunir des prestataires de service, aucun appel à candidatures n’a été lancé pour dénicher des artistes. D’où le reproche des dénonciateurs.

Ces whistleblowers parlent de « pratiques douteuses et corruption », ajoutant que « des conseillers ont déjà attiré l’attention sur le fait que l’octroi des contrats pour 2016 et 2017 n’a pas été fait de manière juste et transparente ». Et d’ajouter que « sans Expression of Interest, avant que le conseil de district de Flacq n’octroie le contrat, ni appel d’offres ni aucune évaluation de l’offre n’ont été effectués ». Pourtant, on parle d’environ Rs 3 millions pour l’organisation de chaque événement.

Rajasthan Works favorite ?

La personne visée est Veekram Hurdoyal, président du conseil de district de Flacq, qui aurait proposé le prestataire, à savoir Rajasthan Works Ltd, pour l’organisation des célébrations de Divali cette année. À la suite des protestations énergiques des conseillers à la réunion du vendredi 20 avril, il a finalement été décidé d’inviter, outre Rajasthan Works Ltd, deux autres agences spécialisées dans l’organisation de fêtes, ayant pour thème Bollywood, à soumettre des offres. Mais les conseillers expriment la crainte que tout ne soit entrepris pour que Rajasthan Works Ltd rafle une nouvelle fois la mise. Aussi demandent-ils que l’Icac se penche sur tout ce dossier.

Veekram Hurdoyal rejette « totalement les allégations ». « On ne peut se fier à une lettre anonyme. Pour le reste, je dois voir avec mes officiers, afin d’avoir plus d’informations avant de pouvoir revenir avec davantage d’éclaircissements. » Pour sa part, Anupen Jain, directeur de Rajasthan Works Ltd, soutient qu’en absence d’appel d’offres, il n’a fait que soumettre une proposition. « Nous ne faisons que proposer des artistes. C’est au conseil de district d’accepter ou pas. Qu’il y ait un appel d’offres ou pas, c’est l’affaire du conseil de district. La décision n’est pas à notre niveau.»

 

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