Malenn Oodiah a profité du 12 mars pour clarifier certains points sur son initiative « Projet de société ». Il a rassuré sur ses intentions, excluant une participation aux prochaines élections.
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Malenn Oodiah a tenu à remettre les pendules à l’heure. Profitant des célébrations du 12 mars, il a parlé de la raison d’être de son Projet de société. Il s’est adressé à un groupe d’invités, le mardi 12 mars 2019 au Plaza, pour expliquer que cette initiative n’a pas pour ambition de devenir un parti politique, ni de servir de cheval de Troie au « grand capital ». Il a ajouté que les forums débats mensuels qui se tiennent sur Radio Plus se poursuivraient jusqu’en 2020 et que d’autres initiatives plus concrètes suivraient également.
« Il y a quelques personnes qui veulent associer Projet de société au gros capital à cause de mon parcours professionnel à Beachcomber et de mes collaborations, notamment avec la MCB. Certains disent même qu’il y a un agenda caché du gros capital. Projet de société évolue pour devenir une entreprise sociale. Nous respecterons les règles de la bonne gouvernance », a expliqué Malenn Oodiah. Il a tenu à préciser que le financement des activités de Projet de société vient bel et bien d’entreprises.
Idem au sujet des craintes exprimées par rapport à la politique. « Projet de société n’est pas et ne sera jamais un parti politique », a-t-il affirmé. Il martèle que les rumeurs qui voudraient que Projet de société se joigne à un bloc politique aux prochaines élections ne sont pas vraies.
L’objectif de l’initiative est d’aider à muscler la société civile. « La société civile doit développer sa voix pour avoir la place qui lui revient. Un pays ne peut se développer s’il n’y a pas de participation active de la société civile », a indiqué Malenn Oodiah. Selon lui, la société mauricienne est confrontée à une crise politique qui devrait s’accentuer après les prochaines élections générales. D’où son insistance sur l’importance pour la société civile d’être prête à jouer son rôle pleinement face au vide qui sera créé et « à faire pression ».
Malenn Oodiah a identifié 25 défis que le pays aura à relever. Il soutient qu’il a déjà préparé des textes sur 18 d’entre eux. Sept autres sont en phase de finalisation. Un cahier des problématiques sera publié en septembre, regroupant la réflexion faite autour de ces défis. « Si les élections ont lieu avant, nous pourrons le faire en juillet. Les partis peuvent peut-être y puiser des idées pour leurs programmes électoraux », a-t-il souligné.
Mais il n’est pas question de s’arrêter aux débats. Malenn Oodiah a dit que Projet de société prévoit de planter 100 000 arbres à travers l’île. Pour les océans, il travaille sur un projet de culture de coraux. Puis il y a l’initiative Sime Lalimier qui veut faire de Résidence Mère Teresa une vitrine qui changera les préjugés sur les cités. Autre projet écologique : le développement de ruches d’abeilles sans qui « il n’y a pas de vie ».
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