Le responsable d’un département du Central Electricity Board (CEB) est sous le coup d’une enquête pour humiliation et harcèlement. C’est son assistante qui a porté plainte à la direction et au ministère du Travail.
Au niveau du CEB, un « grievance commitee » a été institué où des témoins, notamment des employés, ont été convoqués lundi, 8 janvier.
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Cependant, l’affaire a pris une autre tournure avec la circulation d’une lettre anonyme, accusant ce cadre d’abus verbal et de harcèlement, et la direction de « cover up ».
Si aucune sanction n’est prise contre ce chef de département, l’opposition sera alertée, prévient l’auteur de la lettre.
Ce responsable qui a une formation légale est pointé du doigt par nulle autre que le numéro deux de son département. Celle-ci n’a pas apprécié la façon dont son chef hiérarchique lui adresse la parole mais aussi la manière dont il répond à ses emails.
Les faits allégués se seraient produits le premier décembre 2023.
La plaignante qui se serait sentie humiliée a porté plainte au bureau du Travail situé à Rose-Hill pour violence verbale et harcèlement.
L’affaire a été entendue par la Commission Conciliation et Médiation du travail.
Lundi 8 janvier, le comité s’est réuni et des témoins ont déposé.
Si l’affaire était jusqu’ici un secret de polichinelle, c’est une lettre anonyme qui viendra ébruiter l’affaire.
La lettre est adressée à la ministre Kalpana Koonjoo-Shah, dans laquelle on fait état de témoins et de « crystal clear evidences ». On y réclame aussi des sanctions contre ledit responsable. On accuse également la direction de « cover up ».
Plusieurs personnes ont été mises en copie de la lettre notamment le syndicaliste Jack Bizlall, le membre du conseil d’administration du CEB, Toolsyraj Benydin, mais aussi la députée du Parti Travailliste, Stephanie Anquetil.
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