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À cause de son projet de barachois: bras de fer entre Boygah et la SMEDA

Selon Yashodhar Boygah, le projet d’élevage de bambaras ne coûtera que Rs 20 millions.
Mauricoast Ltd est engagée dans une bataille légale avec l’organisme chargé de la promotion des PME afin qu’elle lui restitue un certificat. Qui lui permettrait d’obtenir de la MauBank un prêt de Rs 20 millions à un taux d’intérêt de 3,4 %. Le projet d’élevage de bambaras par le mari de la Parliamentary Private Secretary (PPS) Sandhya Boygah continue à faire des vagues. Plus d’un mois après que Le Défi Plus a révélé que le ministère de la Pêche a cédé 52 hectares de barachois situé à Poudre-d’Or à Mauricoast Ltd, la société de Yashodhar Boygah, celui-ci s’est engagé dans un bras de fer avec la Small and Medium Enterprises Development Authority (SMEDA). En début de semaine dernière, Mauricoast Ltd a fait servir une mise en demeure à l’organisme chargé de la promotion des Petites et moyennes entreprises (PME) et qui est sous la tutelle du ministère des Coopératives. Elle ne digère pas le fait que la SMEDA ait décidé de ne pas lui accorder le certificat qui allait lui permettre d’obtenir un prêt à un taux d’intérêt de 3,4 % à hauteur de Rs 20 millions auprès de la MauBank. Alors que Yashodhar Boygah a affirmé au Défi Plus que son projet allait coûter la somme de Rs 100 millions, il a avancé un chiffre inférieur à la SMEDA afin de bénéficier des facilités bancaires offertes par l’État par l’intermédiaire de la MauBank. L’organisme lui a ainsi transmis une letter of intent pour l’obtention d’un certificat de Small Enterprise le 18 mars dernier. Onze jours plus tard, la SMEDA lui a envoyé une deuxième correspondance pour lui annoncer l’annulation de la letter of intent, le projet d’élevage de bambaras dépassant largement les Rs 20 millions, ce qui le rend inéligible à toute aide. Mauricoast Ltd affirme que ce revirement de situation lui cause préjudice car elle aurait déjà dépensé gros pour envoyer des salariés en formation à l’étranger et pour financer la venue d’un expert australien pour superviser la mise en œuvre du projet. Cette fois, Mauricoast Ltd déclare que son projet sur ces 52 hectares du site connu comme le Grand Barachois « ne sera pas » et « ne pourra pas » être supérieur à Rs 20 millions. Pour la société de Yashodhar Boygah, la SMEDA a agi en contravention avec les règles de « natural justice » et dans « l’opacité » et doit lui remettre ce certificat afin qu’elle puisse démarrer ses activités.
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