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Cas en hausse - Infections respiratoires aiguës : 5 459 malades en une semaine 

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La vigilance reste de mise en ce qui concerne les infections respiratoires aiguës, affirme le Dr Fazil Khodabocus, médecin en santé publique. Cependant, pour le médecin généraliste Prahamsa Honooman, exerçant dans le privé, « le pire est derrière nous ».

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Dr Prahamsa Honooman.

«Nous avons eu un hiver exceptionnel, avec des baisses régulières de température. Le climat froid et sec persiste même en ce mois de septembre, ce qui favorise la prolifération des infections respiratoires aiguës », explique le Dr Fazil Khodabocus, médecin en santé publique au ministère de la Santé. À cet égard, 5 459 cas d’infections respiratoires aiguës ont été enregistrés au cours de la période du 16 au 22 septembre, contre 5 149 recensés du 9 au 15 septembre. Ces chiffres sont supérieurs à ceux enregistrés à pareille époque en 2023, affirme le 
Dr Khodabocus.

Il préconise ainsi la plus grande prudence, d’autant que les trois virus de la grippe (AH1N1, AH3N2 et B), ainsi que d’autres virus (COVID-19, rhinovirus, para-influenza et virus respiratoire syncytial) sont toujours en circulation. Cela peut entraîner des complications chez les plus vulnérables, notamment les enfants en bas âge, les personnes âgées, les femmes enceintes et ceux qui souffrent déjà d’autres comorbidités telles que le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, l’asthme et le cancer, entre autres.

Le médecin en santé publique conseille à la population d’être vigilante, en se lavant régulièrement les mains avec de l’eau et du savon et en portant un masque sanitaire dans les lieux où la circulation de l’air est insuffisante. Il est également recommandé de bien se couvrir le nez et la bouche lorsqu’on éternue ou tousse afin de ne pas infecter son entourage, car ces virus sont hautement contagieux. 

« En cas d’infection respiratoire aiguë, il est recommandé de consulter un médecin qui effectuera un diagnostic pour prescrire le traitement approprié, notamment en cas de toux persistante, car cela pourrait être une bronchite ou une pneumonie », fait remarquer le Dr Khodabocus. L’automédication est à proscrire, prévient-il.

Extinction de voix

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Même si l’hiver touche à sa fin, de nombreux cas d’infections respiratoires aiguës sont encore enregistrés, selon le Dr Fazil Khodabocus.

En ce qui concerne l’extinction de voix dont souffrent certains patients, elle peut être due à des allergènes qui circulent également et qui peuvent aggraver l’état des personnes infectées. Pour le Dr Prahamsa Honooman, il s’agit là de symptômes persistants après l’infection virale, où la toux sèche, ainsi que des maux de gorge, de tête et des courbatures durent un peu plus longtemps. 

Le médecin généraliste considère qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter, car il s’agit de symptômes résiduels qui peuvent durer entre 10 et 14 jours, voire plus chez les plus de 
65 ans. Cela touche particulièrement les patients les plus fragiles, dont le système immunitaire est affaibli par des conditions de santé antérieures telles que le diabète, l’hypertension artérielle ou le cancer. 

Il ajoute que le traitement reste symptomatique avec la prise de paracétamol, d’anti-inflammatoires et de sirops antitussifs. « Cette situation n’est pas alarmante et peut être traitée rapidement », dit-il. Il recommande, par exemple, des inhalations de vapeur deux à trois fois par jour en cas de toux persistante.

Amélioration

Alors que le Dr Khodabocus incite la population à rester vigilante face aux infections respiratoires aiguës, le Dr Honooman estime que le pire est passé. « Les cas de grippe saisonnière surviennent principalement entre les mois de mai et juillet. La situation devrait s’améliorer au fil des semaines », dit-il. 

Le nombre de cas d’infections respiratoires aiguës a atteint des sommets, entre 6 000 et 10 000 par semaine (dans les services publics et privés) au plus fort de l’hiver, selon lui. Il affirme qu’il n’y a presque plus de cas de complications, telles que des pneumonies, à la suite d’une infection respiratoire aiguë. En effet, avec l’arrivée de l’été, le climat devient moins favorable à la prolifération et à la circulation des virus, estime-t-il.

Même si l’hiver tire à sa fin, le Dr Khodabocus ajoute que les personnes les plus vulnérables peuvent encore se faire vacciner si ce n’est pas déjà fait. Le médecin en santé publique met également en garde contre la déshydratation, car beaucoup consomment peu de liquide lorsque le temps est froid.

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