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Cas de contamination locale : «Aucune faille dans le protocole», assure le ministre Jagutpal

Kailesh Jagutpal

Depuis l’annonce d’un nouveau cas de contamination locale à la COVID-19, les réseaux sociaux s’enflamment. Certains internautes ne comprennent pas comment un patient a pu rentrer chez lui après huit jours de traitement à l’hôpital ENT alors que le protocole impose quatorze jours de quarantaine. Y aurait-il eu une faille dans le protocole ? Non, a affirmé le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, lors d’un point de presse du National Communication Committee sur la COVID-19 le jeudi 12 novembre. 

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Le ministre et le Dr Catherine Gaud, Senior Advisor, se sont accordés à dire qu’il ne faut pas confondre la quarantaine et la prise en charge d’une personne déclarée contaminée au coronavirus. En cas de résultats positifs, un individu est pris en charge. Il est envoyé au centre de traitement, c’est-à-dire l’hôpital ENT de Vacoas. Le patient est traité dépendant de son état. Dans des cas peu agressifs ou asymptomatiques, les médecins attendent que le virus termine son cycle avant que l’organisme ne l’élimine.

Dans les cas agressifs, des respirateurs et des médicaments sont utilisés pour aider le patient à respirer et pour calmer les symptômes. Une fois qu’il est guéri, il rentre chez lui, peu importe le nombre de jours qu’il aura passés en traitement. Mais pour obtenir son ticket de sortie, il doit avoir été testé négatif à deux examens consécutifs. 

Le premier test se fait au septième jour et le second au huitième jour. C’est ce qui s’est passé dans le cas de l’homme de 60 ans qui revenait d’Australie. Le protocole exige que les préposés du ministère de la Santé contactent régulièrement les patients guéris pour suivre leur état de santé et leur demander de contacter la hotline si les symptômes réapparaissent. Pendant une semaine, ces personnes sont censées rester en isolement chez elles. 

Lorsqu’un passager débarque et que son test à l’arrivée est négatif, il est envoyé en quarantaine. Là, le protocole est différent. Il doit passer 14 jours en quarantaine. Un test est fait au premier jour, au septième jour et au quatorzième jour, respectivement. En cas de résultat négatif au dernier jour, il quitte la quarantaine le quinzième jour. 

Interrogé sur une possible faille dans le protocole, le Dr Vinesh Sewsurn, président de la Medical and Health Officers Association (MHOA), est catégorique : « Les chances sont très minimes. » Il explique que pour commencer, le personnel de santé qui est en contact avec les patients est totalement équipé : combinaisons recouvrant la totalité du corps, etc. Les membres du personnel qui ont travaillé avec des malades de la COVID-19 sont placés en isolement et ils sont soumis à un autre test lorsqu’ils reprennent leur service. Ram Nowzadick, président de la Nursing Association, estime également qu’il ne peut y avoir de faille. Selon lui, le protocole, approuvé par l’Organisation mondiale de la santé, est suivi de près. 

Un reconfinement n’est pas à l’ordre du jour 

Aurons-nous droit à un nouveau confinement ? Tout dépendra des résultats du Contact Tracing, a fait comprendre le Dr Zouberr Joomaye. « Pour le moment, il est inutile de s’inquiéter à ce sujet. » Les équipes chargées de l’exercice communiqueront les résultats et le High-Level Committee se basera sur l’envergure de la contamination pour décider d’instaurer un nouveau confinement. À ce stade, un confinement, partiel ou total, n’est pas à l’ordre du jour. 

  • LDMG

 

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