Les membres de la plateforme No to Biometric Data se sont rendus au centre de conversion de Port-Louis ce vendredi 24 mars pour obtenir leur carte biométrique.
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Ils ont été invités à revenir le mercredi 29 mars. Mais cela ne veut pas dire qu’ils renoncent à leur combat. En effet, ils ont déjà signifié leur ferme intention de ne pas donner leurs empreintes.
Stefan Gua, de Rezistans ek Alternativ, a expliqué sur Radio Plus que les membres du collectif veulent que la loi soit amendée car les propos du ministre de la Technologie Yogida Sawmynaden ne suffisent pas à les rassurer.
Le ministre avait affirmé que seuls qui se servent de manière inappropriée de la nouvelle carte seront sanctionnés, et pas ceux qui ne la détiendront toujours pas après la date butoir du 31 mars.
« Nous demandons des garanties formelles de l’Etat par rapport à ce que le ministre a dit. Il avait affirmé qu’il n’y aura ni une amende de Rs 100 000 ni une peine de prison de cinq ans. Cette garantie doit prendre la forme d’un amendement à la loi parce que nous savons ce que celle-ci préconise. Nous demandons aussi une série d’autres amendements sur les droits des citoyens qui ont à cœur leur liberté. C'est-à-dire que toutes les données de la carte y restent et ne soient pas transférées et stockées ailleurs, où elles peuvent être piratées ou divulguées », a déclaré Stefan Gua.
Pour sa part, Jeff Lingaya de la plateforme No To Biometrics a appelé ceux qui n’ont pas encore leur nouvelle carte d’identité à rejoindre ce mouvement : « On demande une mobilisation de ceux qui ne veulent pas donner leurs empreintes et qui se sentent isolés depuis 2013. Nous devons mettre en place un front collectif citoyen pour défendre vos droits. »
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