Caroline de Rosnay : elle fait découvrir Maurice grâce à Morissimo

Une femme qui se donne la chance de concrétiser ses idées. C’est ainsi que Caroline de Rosnay décrit le secret de la réussite d’une femme entrepreneur. Forte de cette vision, elle a lancé, depuis novembre 2016, Morissimo, un jeu qui réunit la famille dans une ambiance où se mêlent le plaisir et la connaissance de notre pays.

« Morissimo est un jeu éducatif de 1 500 questions et réponses pour adultes et enfants, centrées sur la République de Maurice, catégorisées en six thèmes différents », explique Caroline. Morissimo est avant tout un outil éducatif qui a pour but de faire découvrir l’histoire, la culture, l’économie, la géographie, la politique, et le sport à Maurice. Mais comment a-t-elle eu l’idée de se lancer dans ce domaine ? Pour notre interlocutrice, le désir de développer quelque chose de différent avec le but de rassembler les familles mauriciennes autour d’un jeu de questions-réponses.« Ce jeu nous emmène au cœur de notre pays et nous rappelle toutes ces raisons que nous avons d’être fiers d’être Mauriciens », souligne Caroline.

«Si chaque famille se retrouve quelque part dans ce jeu, j’aurais atteint mon but»

Son souhait est que Morissimo sensibilise les fibres patriotiques des Mauriciens, en réveillant des souvenirs, en apportant des connaissances et en faisant partager des moments de rires et d’échanges. « Si chaque famille se retrouve quelque part dans ce jeu, j’aurais atteint mon but », confie-t-elle. Jusqu’à présent, poursuit le jeune femme, Morissimo a été très apprécié par des Mauriciens et le feedback a été que positif.

L’aide de professionnels

Comme tout entrepreneurst, Caroline explique avoir fait face à de nombreux défis pour lancer ce produit. « Rédiger 1 500 questions sur Maurice pour commencer ! Cela n’a pas été facile. Il a fallu abattre un gros travail. J’ai eu de la chance de bénéficier de l’aide précieuse de nombreux professionnels, notamment Yvan Martial, Pierre Dinan, Kaylash Purryag, Michael Glover, Kemraj Naiko, Carlo de Souza, et mon papa, Jacques Chasteau », souligne-t-elle.

Par ailleurs, elle dit avoir eu la chance d’avoir le soutien et l’encadrement que propose la cellule Angel Fund du groupe Eclosia. « Et puis, il a fallu tout imaginer : trouver un nom, dessiner le plateau de jeu,  les pions, choisir les thèmes, rédiger les règles du jeu, etc. Il a aussi fallu trouver des fournisseurs et se pencher sur le design du jeu, et pour cela j’ai travaillé avec Versopub et Circus Advertising. Et le plus grand défi : emmener Morissimo à trouver sa place dans le cœur et dans la vie des Mauriciens ».