Career & Learning Lounge 2024 : tout pour l’éducation et l’emploi

Depuis le vendredi 5 juillet, la 5e édition du Career & Learning Lounge a démarré au Caudan Arts Centre offrant une panoplie de choix à ceux qui souhaitent poursuivre leurs études à Maurice ou à l’étranger. Les personnes qui sont à la recherche d’un emploi peuvent également s’y retrouver. Zoom sur la première journée.

Le Career & Learning Lounge a ouvert ses portes le vendredi 5 juillet, au Caudan Arts Centre, offrant une occasion précieuse aux étudiants et chercheurs d'emploi de se connecter avec divers établissements éducatifs et professionnels. Étalé sur deux jours, jusqu'au samedi 6 juillet, cet événement rassemble une pléthore d'exposants venus présenter leurs services et offrir des conseils précieux.

Pour sa cinquième édition, ce salon se positionne comme un lieu de rencontre privilégié pour les étudiants qui souhaitent poursuivre leurs études supérieures et pour ceux en quête de nouvelles opportunités de carrière. Parmi les exposants, on retrouve plusieurs universités mauriciennes ainsi que des facilitateurs spécialisés dans l’accompagnement des étudiants désireux de poursuivre leurs études à l'étranger.

Parmi, on retrouve l’University of Technology (UTM) qui fait découvrir ses cinq facultés et ses différents programmes académiques. « On est présent au Career & Learning Lounge pour faire découvrir nos différentes options pour ceux qui débutent les études tertiaires, mais aussi pour ceux qui travaillent et qui veulent poursuivent leurs études. On a des programmes du Master jusqu’au PhD », fait comprendre Vandhana Gungabissoon.

En effet, les représentants de plusieurs institutions sont présents pour répondre aux questions, fournir des informations détaillées sur les programmes d’études, les conditions d’admission, et les opportunités de bourses également. D’ailleurs, sur le stand de Charles Telfair Institute, les visiteurs peuvent se renseigner sur la rentrée universitaire qui se fait actuellement en juillet. 

Les facilitateurs internationaux, quant à eux, jouent un rôle crucial pour ceux qui envisagent d'étudier à l'étranger. Ils fournissent des conseils sur le choix des universités, les démarches administratives, les visas, et même l’intégration culturelle dans le pays d’accueil. Leur présence au salon permet aux étudiants de mieux comprendre les opportunités qui s'offrent à eux et de planifier leur avenir académique avec plus de sérénité.

Conseillers académiques

« On propose d’accompagner les étudiants afin de les aider à faire les meilleurs choix, mais une fois arriver au Canada, on a également une équipe sur place qui les aide à mieux s’intégrer », explique Rajkumar Seeparsad de Dodo Immigration. Le but est d’assurer que tout se passe pour le mieux pour ceux qui veulent s’y installer également. « Pour les jeunes, soit qui ont moins de 35 ans, on leur recommande d’opter pour les études dans un premier temps pour ensuite s’installer définitivement au Canada », souligne-t-il. 

Le salon offre également une excellente opportunité de réseautage. Les visiteurs ont la possibilité de rencontrer des employeurs potentiels, des experts en carrière, et des conseillers académiques. Échanger avec ces professionnels permet d'obtenir des insights précieux et de nouer des contacts qui pourraient s’avérer déterminants pour l'avenir professionnel des participants. C’est d’ailleurs le cas chez Kalexius qui recrute actuellement.

Kalexius est un cabinet d’avocats qui n’est pas traditionnel. La compagnie est un fournisseur de services juridiques alternatifs (Legal Service Provider). Il s’agit d’une entreprise internationale créée en 2012, dont la maison mère est située en Suisse, avec des bureaux en France, en Angleterre, en Israël, en Uruguay et aux États-Unis. L’équipe mauricienne est en pleine expansion et évolue constamment et recrute actuellement. « Nous sommes dans ce salon pour nous faire connaître et surtout pour recruter. Nous avons actuellement trois postes vacants et on est à la recherche d’un Legal Project Manager », indique Reine Aza, de Kalexius.

En réunissant sous un même toit des universités locales, des facilitateurs internationaux, des professionnels de carrière, et des chercheurs d'emploi, ce salon offre une plateforme dynamique et enrichissante pour explorer de nouvelles opportunités et se préparer au futur. D’ailleurs, Vatel Mauritius y est également pour proposer ses différents cours et met en avant le Marco Polo Programme qui consiste à démarrer ses études à Maurice, mais ensuite de les continuer dans un autre pays. « Il faut faire la première année à Maurice, mais pour la deuxième et troisième année, l’étudiant a le choix d’opter entre 55 campus dans 33 pays », indique Anishley Pydatalli.

Et finalement, pour des études en Australie, il y a l’équipe de Tingo Education Australia. « Nous agissons comme facilitateur pour ceux qui veulent aller étudier, mais aussi pour immigrer en Australie », souligne Randhir Dhundoo. Ainsi, le Career & Learning Lounge est une occasion unique de donner un nouvel élan à sa carrière et à surtout à ses ambitions académiques.

Virginie Chavry, de Pamplemousses :  «Je vais prendre le temps de bien choisir»

À 17 ans, Virginie Chavry a une idée très claire de ce qu’elle souhaite faire après ses études secondaires. Elle veut se spécialiser dans la psychologie ou la criminologie. Et pour y arriver, elle compte poursuivre ses études à l’étranger. Ses premiers choix s’orientent vers l’Angleterre, le Canada et l’Australie. « Mais au salon, j’ai eu beaucoup d’informations sur les études en Allemagne et cela m’intéresse davantage. Je vais maintenant prendre le temps de bien choisir », lance-t-elle.

Venilen Cunee, de Cap-Malheureux : « C’est une plateforme intéressante »

Il a 21 ans et travaille comme commis de cuisine dans un hôtel, mais veut devenir chef. Venilen Cunee était au Career & Learning Lounge pour voir les opportunités qui s’offrent à lui. « J’ai envie de poursuivre mes études dans cette filière et voir les options qui me correspondent. C’est une plateforme intéressante où on a toutes les informations nécessaires », souligne-t-il.