Les produits pétroliers qui ont atterri à Port-Louis durant la dernière semaine du mois d’octobre avaient bel et bien des problèmes. Un rapport est attendu en ce mois de janvier au sein de la State Trading Corporation (STC).
Publicité
Selon nos recoupements, quand les produits avaient été embarqués, il n’y avait aucun problème. Même lors des tests effectués au port, rien d’anormal n’avait été décelé. Ce n’est que quand les produits ont atterri dans les stations d’essence à travers le pays qu’une anomalie a été découverte.
Un cadre de l’organisme souligne qu’il est possible que, dans un réservoir, il y a eu des résidus restants qui auraient contaminé les produits. « Une enquête a déjà été initiée afin de savoir ce qui s’est réellement passé. Des experts britanniques sont au pays en ce moment afin de savoir comment certains produits ont été contaminés. Un rapport est attendu durant le mois de janvier et cela sera remis au gouvernement » fait-on comprendre dans les milieux concernés.
C’est justement sur cette cargaison de carburants que la Motor Vehicles Dealers Association (MVDA) tire la sonnette d’alarme. Cela, car ils sont près de 200 véhicules qui ont eu des problèmes depuis la fin du mois d’octobre 2019. Les véhicules font face à deux problèmes, notamment le véhicule devient sur ‘limp mode’ et il peine à démarrer.
C’est l’une des raisons pour lesquelles la STC a triplé de vigilance lorsqu’elle reçoit des produits depuis le mois d’octobre. Lorsque des produits de Mt Sunray sont arrivés durant la dernière semaine de décembre au pays, tout a été fait minutieusement. On indique également qu’il y a un protocole très strict à suivre avant l’embarquement et le débarquement des produits pétroliers au pays.
Concernant le carburant d’Analipsi Lady, on indique que 800 tonnes des produits avaient déjà atterri dans les cuves de trois compagnies pétrolières.
« Dans l’une des cales du navire, il y avait un peu de diesel et cela a contaminé ces 800 tonnes. On a contacté le fournisseur pour lui faire savoir qu’on ne peut prendre ces produits. Du coup, il a fallu pomper à nouveau ces produits au sein du navire-citerne. Mais, dans une autre cale, qui contenait 3000 tonnes, il y avait des problèmes et cela n’a pas atterri dans les cuves du pays », affirme un cadre de la STC.
Ce dernier souligne qu’après ce problème, tous les produits qui arrivent au pays sont rigoureusement vérifiés afin qu’il n’y ait pas de problèmes.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !