Economie

Cannon Point Villa à POINte-aux- Canonniers : un complexe résidentiel aux couleurs du littoral nord

Toofaneeram La famille Toofaneeram, promotrice du complexe Cannon Point Villa, à Pointe-aux-Canonniers.

C’est un rêve, vieux d’un demi-siècle que Jhaynarain Toofaneeram vient de concrétiser : la construction d’un complexe résidentiel de luxe à Maurice sur un terrain familial. D’ici à début 2019, sortiront sous terre six bungalows situés à Pointe-aux-Canonniers, le premier lot d’un projet de deux sites résidentiels.

Ce vendredi matin, à Pointe-aux-Canonniers, la famille Toofaneeram, Jhaynarain, son fils Anil et Rishnee, l’épouse de ce dernier inspectent les résidences de Cannon Point Villa, le nom de leur complexe, où des ouvriers mettent la main aux travaux de finition.

« On aurait pu livrer les bungalows avant Noël, mais en raison des fêtes, il y aura une petite trêve », explique Anil, qui précise toutefois que les ventes ont déjà commencé. Trois années de travaux ont été nécessaires pour ériger ce complexe dont la famille a souhaité que son architecture s’inscrive dans la modernité, en combinant le verre, la pierre et le béton, le tout en angles droites et sur un étage.

Situé à moins de dix minutes de la plage de Mont Choisy et à une enjambée de la Route Royale de la localité, le complexe qui a nécessité un investissement de Rs 37 millions, se présente avant tout comme un espace de calme et de repos, destiné aux Mauriciens et étrangers. Chaque résidence est érigée sur une superficie de 79 toises, ce qui a permis d’agencer des espaces intérieurs confortables et surtout une piscine entourée de gazon. « Nous avons aussi voulu que toutes les pièces baignent dans la lumière naturelle, afin de s’imprégner de l’ambiance balnéaire du Nord », fait ressortir Anil. Les trois chambres à coucher possèdent toutes les toilettes et salles de bains et au rez-de-chaussée, le living-room ouvre sur la piscine. Que ce soit ici ou à l’étage, les bungalows disposent d’espaces extérieurs permettant de prendre le petit déjeuner, le repas ou de s’y prélasser en humant l’air frais. Le côté privatif a fait l’objet d’une attention particulière grâce aux murs qui séparent chaque résidence et le proche voisinage en dehors du complexe.

Deux arpents à Pointe-aux-Canonniers

Parti en Angleterre dans les années 60, après l'Indépendance de Maurice, Jhaynarain a su faire fructifier ses affaires dans le secteur de la bijouterie londonienne, afin d’investir dans l’immobilier à Maurice. « Sur les conseils d’un parent, j’ai acheté des terrains à Maurice, avec l’idée de me lancer dans ce secteur plus tard », explique-t-il. Visionnaire, il achète alors deux arpents à Pointe-aux-Canonniers en pensant vaguement à un investissement qui lui serait bénéfique. Il ne croyait pas si bien dire, car bien des années plus tard, c’est son fils Anil qui mettra à profit ces terres idéalement situées dans une région qui connaît un développement sans précédent à la faveur d’une industrie touristique florissante. Mais il y a mieux, explique Anil : « Nous avons construit ce complexe pour les personnes qui souhaitent vivre près de la plage, mais tout étant domiciliées un peu loin des grands complexes résidentiels et des rues bruyantes et animées du littoral. Aussi, les bungalows sont tout autant destinés aux Mauriciens qu’aux expats, au même prix et peuvent être loués à long terme. »

Rs 12 millions l’unité

Mise en vente au coût de Rs 12 millions l’unité, Anil fait valoir que ce prix est véritablement une aubaine, compte tenu du prix des terres dans cette localité très convoitée et le coût actuel de la construction. « Nous avons misé sur la qualité des matériaux utilisés et la tranquillité de l’endroit. Chaque détail a un prix. Aussi, pour le meuble de cuisine, nous avons refusé d’utiliser le bois MDF en raison de sa nature. Puis, le complexe est hautement sécurisé, grâce aux caméras et au gardiennage, couplés à des moniteurs intérieurs permettant à chaque résident de visionner les visiteurs qu’ils désirent faire entrer ou non. Puis, nous pourvoirons aux services d’un jardinier et à l’entretien des piscines », souligne-t-il. Quant aux modalités de paiement, l’éventuel acquéreur peut verser un acompte, mais le reste doit être réglé avant d’y emménager.

« Ce sont des conditions normales, car la résidence est livrée clé en main, complètement achevée et en toute propriété par comparaison à certains projets où la construction est réalisée en fonction des paiements des acquéreurs. Nous savons comment, dans de telles conditions, certains projets ont été négligés », explique Anil.

Le deuxième chantier, situé à proximité sur le même lot, débutera vers la fin de 2019, afin que le présent complexe sera complètement vendu. « Nous n’avons rien emprunté des banques, nos projets ayant toujours été réalisés avec nos fonds propres, aussi nous souhaitons continuer sur ce même processus », déclare Anil.

 

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