Au total, 2 925 arpents de terres abandonnés, qui étaient auparavant sous culture de la canne à sucre, ont été identifiés. La Mauritius Cane Industry Authority (MCIA) a pu en récupérer 585 arpents afin de les exploiter. La Planters’ Reform Association (PRA) estime qu’une révision du prix de la bagasse et de la mélasse pourrait inciter les planteurs à exploiter de nouveau leurs terres. Le ministère de l’Agro-industrie compte reprendre 1 462 arpents annuellement pour la canne à sucre ou encore pour la culture de fruits et légumes.
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Pour Salil Roy, président de la PRA, la cause principale de l’abandon est attribuable à la viabilité économique. Bien que le Syndicat des sucres arrive à maintenir le prix du sucre, il estime qu’il faut revoir celui des sous-produits de la canne. Il serait nécessaire de revoir le prix de la bagasse utilisée pour la production énergétique ainsi que celui de la mélasse. Les petits planteurs, dit-il, vendent leurs produits à Rs 1 800 la tonne alors leur coût à l’importation aurait été de Rs 5 000 la tonne.
Kreepalloo Sunghoon, président de la Small Planters’ Association, indique, de son côté, que chaque année, entre 2 340 et 2 925 arpents de terres sont abandonnés. Il réclame la création d’une Land Bank qui serait gérée par le Farmer’s Service Center du ministère pour la location de ces terres, donnant priorité aux personnes souhaitant investir dans la culture de la canne. Devant le refus des jeunes de se lancer dans ce domaine, les planteurs sont confrontés à un manque de main-d’œuvre.
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