France, un habitant de Résidence Candos, déplore la lenteur des travaux entrepris à la rue Hillary Blood. Selon l’habitant, ces travaux de drains ont été entamés depuis quelques mois dans cette rue, mais n’ont pas été complétés. « Nous avions demandé que des drains soient construits dans cette rue. Les travaux avaient certes démarré, mais ils n’avaient pas été bien faits. Nous avons informé les officiers concernés que ces drains pourraient être à l’origine de problèmes plus tard. Les travaux ont été mis à l’arrêt suivant nos recommandations », explique France.
Selon l’habitant, après un constat, il a été conclu que les travaux n’aient pas été entrepris selon les spécificités. « Nous avons appris que le contrat de l’entrepreneur a été résilié, mais les travaux d’excavation sont restés inachevés », concède France. Cela, dit-il, représente « un réel danger » pour les habitants et autres usagers de la route. « Il n’y a aucune mesure de protection. Cela représente non seulement un danger pour les habitants, mais aussi pour les automobilistes. Cela peut provoquer un accident », déplore le plaignant. « Nous avons sollicité la mairie pour faire part du problème et pour que les excavations soient recouvertes par mesure de sécurité. Mais rien n’a été fait », déplore France. « Il y a quelques jours, un habitant a fait une chute dans le caniveau », dit-il.
Nagen Mootoosamy, le maire de Quatre-Bornes, a expliqué que ces travaux ont été effectués en raison des accumulations d’eau lors des grosses averses. « Il fallait construire un drain et le connecter avec un autre afin d’évacuer l’eau », dit-il. Selon le maire, pour toute construction de drains, il faut respecter les spécifications. Le contrat a été alloué et les critères établis. Cependant, des tuyaux traversent l’espace où les drains doivent être construits. Par conséquent, la décision a été prise de combler les excavations en attendant de déplacer les tuyaux par mesure de sécurité », souligne Nagen Mootoosamy.
Le maire n’a toutefois pas mentionné que les travaux ont été suspendus car certains critères n’ont pas été respectés. « Je ferai une visite des lieux afin de déterminer si l’endroit représente toujours un danger. De là, le nécessaire sera fait pour réduire les risques », dit-il.
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