Cancer du roi Charles III : la diaspora souhaite un prompt rétablissement au monarque

Début d’année particulièrement difficile pour la famille royale britannique. Après l’opération de la princesse Kate, qui sera au repos au moins jusqu’à Pâques, le palais de Buckingham annonce cette fois que le roi Charles III souffre d’un cancer. Depuis, les messages de soutien affluent. Des Mauriciens établis au Royaume-Uni et un anglo-mauricien se sont confiés au Défi Quotidien.

Soraya Bruton : « Je souhaite qu’il continue de bénéficier de l’intimité dont il a besoin » 

« Cela fait moins de 18 mois que le roi Charles III est monté sur le trône. En tant que résidente du Royaume-Uni, il est de mon devoir de suivre les actualités et les mises à jour sur son état de santé, car cela nous concerne tous. En cette période difficile, je souhaite un prompt rétablissement au roi. Je souhaite sincèrement qu’il continue de bénéficier de l’intimité dont il a besoin. Il est rare qu’une personnalité publique bénéficie d’une telle intimité en période de difficulté. »

Jérémie Thomas : « Il est dans nos prières » 

« C’est une situation très triste, d’autant qu’il vient tout juste d’accéder au trône. L’annonce de sa maladie nous touche profondément. Nous sommes de tout cœur avec sa famille et lui en cette période difficile. Il est réconfortant de savoir que la maladie a été détectée précocement. Cela permettra au roi Charles III de recevoir le traitement nécessaire. Il est dans nos prières. » 

Aamirah Kurmallee : « Heureusement que cela a été détecté tôt » 

« C’est très triste. Nos pensées vont à lui et à sa famille. Heureusement que cela a été détecté tôt. Il peut recevoir le traitement dont il a besoin. C’est un rappel à l’humanité que le cancer peut toucher tout le monde. Je souhaite au roi Charles un rétablissement complet et rapide. » 

Sandra Péka-Ramasawmy : « Une onde de choc » 

« Cela a été une onde de choc lundi lorsque la nouvelle a été rendue publique. Le Royaume-Uni a toujours du mal à se remettre de la disparition de la Reine. La maladie du roi Charles III vient remuer le couteau dans la plaie. Buckingham Palace avait annoncé en janvier la double hospitalisation du roi et de la princesse Kate. Mais la confirmation que le roi souffre d’un cancer va tout chambouler. Toute la presse britannique en parle depuis lundi soir. Les messages de sympathie pleuvent. Le roi poursuivra son traitement contre le cancer aux côtés de sa famille. Le prince Harry fera le déplacement incessamment. C’est important qu’il soit présent, même après ses critiques contre sa famille. Avec la maladie du roi et après l’opération de Kate, les sorties publiques de la famille royale seront très limitées, alors que les festivités de la Pâques arrivent à grande pas. Je souhaite un prompt rétablissement au roi et qu’il puisse assumer ses responsabilités pleinement très vite. » 

Mark Johnson : « Il fait partie de notre longue et intéressante histoire insulaire » 

« Malgré les 158 ans de colonisation britannique de notre île, je représente aujourd’hui une très petite communauté : celle des Anglo-Mauriciens. Les lecteurs pourraient être surpris que la nouvelle du diagnostic du cancer du roi Charles III soit accueillie avec un certain niveau d’empathie ici. Qu’on soit britannique ou mauricien, nous connaissons des personnes, souvent beaucoup plus jeunes que le roi, qui ont lutté et certaines qui sont décédées de cette terrible maladie. 

La nouvelle d’un homme de 75 ans souffrant de cette condition n’est pas un choc, quel que soit son statut. Lorsque sa mère, la reine Elizabeth II, est décédée en 2022, il y a eu un choc non seulement au Royaume-Uni, mais aussi ici à Maurice. Il ne s’agissait pas de la mort d’une femme de 96 ans, mais de la fin d’une époque qui s’était estompée depuis des décennies. 

En tant que Mauriciens, devrions-nous nous en soucier ? Ma réponse est oui. Que ce soit pour le meilleur ou pour le pire, le roi Charles III fait partie de notre longue et intéressante histoire insulaire. Alors que nous poursuivons rapidement vers la modernité, nous devrions apprécier notre passé et les vagues successives d’immigrations qui ont façonné cette île. 

Nous devrions également réfléchir à nos camarades qui souffrent et qui souffriront de cette maladie qui peut toucher aussi bien le roi que le roturier, et espérer que notre République indépendante pourra continuer à faire des progrès significatifs dans le diagnostic et le traitement de cette terrible maladie. »